jeudi 28 mars 2024

Le Festival international « Qimam » présente 14 arts montagnards mondiaux dans les villages d’Asir, dont ceux du patrimoine marocain

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 Quelque 14 pays participant au Festival international « Qimam » pour les arts montagnards ont présenté leurs arts traditionnels et populaires dans les villages et les places de la région d’Asir dans des carnavals qui ont eu lieu dans sept sites archéologiques entre la ville d’Abha et Khamis Mushait et ses environs, pour offrir aux visiteurs des spectacles quotidiens, avec la participation de deux groupes représentant les arts du patrimoine marocain.

Le Royaume du Maroc participe avec l’art Ahidouss répandu dans le centre du pays, ainsi que l’art Abidat Rma, qui est l’un des arts du patrimoine marocain, rassemblant un groupe de chanteurs vêtus de costumes traditionnels, fredonnant des expressions de la poésie locale. Les visiteurs du festival ont interagi avec les mélodies, les rythmes et les danses présentés par les deux groupes.

Les arts montagnards arabes sont également présents au Festival international « Qimam », à l’instar de l’art libanais de la Dabke, l’art folklorique le plus connu de la région d’El-Cham, tandis que l’Irak a présenté aux visiteurs du Festival l’art de Jobie, en tant qu’art paysan. Les rues des villages ont également vibré aux rythmes de l’art yéménite Samra, issu de la région de Yafa, et qui commence par « Al-Makhmous » avant de monter en cadence avec de jolis mouvements qui se distinguent par la vitesse, le tambour et la flute, accompagnés d’un rythme d’applaudissements.

De son côté, le Soudan a repris son art Arda dans les villages d’Asir, où des hommes effectuent des sauts dans une performance harmonieuse avec l’épée et le bâton, vêtue de tenues nationales, tandis le Sultanat d’Oman est représenté à ce festival par l’art de Rabouba et ses mouvements complexes.

Outre les pays arabes, la Chine est présente à cet événement culturel à travers trois disciplines, à savoir l’art du dragon, qui symbolise le pouvoir et la dignité en Chine, l’art des « manches hydriques » dans lequel les interprètes portent des manches longues imitant l’écoulement de l’eau et produisent un effort et des mouvements rapides, ainsi que l’art de la performance montagnard avec son histoire ancestrale et complexe en tant qu’art théâtral qui présente ses particularités au niveau des chansons et des danses.

Pour sa part, la Corée du Sud a mis en avant ses célèbres arts montagnards accompagnés de tambours, ainsi que l’art des Chamans. Une fusion naît entre ces deux arts, avec les rythmes du tambours dans l’art Jindo, qui est une île située au sud-ouest de la Corée du Sud, et le groupe des Chamans qui interprètent cet art. L’artiste porte des manches longues et une Coiffe blanche.

Quant à l’Inde, elle est représentée au Festival par un groupe d’arts montagnards issu de l’Etat de Manipur dans le nord-est du pays, présentant l’art « Ras-Leyla, » qui est l’un des huit arts classiques du pays, tandis que l’art Shalom montagnard se distingue par une performance théâtrale harmonieuse et unique. L’art de Thang Ta a dépeint, avec une performance équilibré, une ère ancienne du développement humain.

La Commission saoudienne du théâtre et des arts dramatiques organise la deuxième édition du Festival international « Qimam » pour les arts montagnards de scène dans sept endroits de la région d’Asir.

Le festival connaît la participation de plus de 32 arts folkloriques liés à l’environnement montagnard, ainsi qu’aux cultures et traditions des peuples. Il met en avant les différentes expressions de célébration, les racines patrimoniales des arts et les chants traditionnels.

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