La position des États-Unis quant à la marocanité du Sahara demeure inchangée, selon les déclarations de Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain.
Lors d’un point de presse tenu à Washington, Miller a affirmé que « la politique américaine sur cette question avait été annoncée en décembre 2020 et qu’elle n’avait pas évolué depuis». Il a également souligné le plein soutien des États-Unis aux «efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour parvenir à une solution politique durable et digne pour le Sahara».
La question de la construction d’un consulat américain à Dakhla a également été abordée lors de cette conférence de presse tenue à la marge d’une rencontre entre le président américain Joe Biden et son homologue israélien Isaac Herzog.
Alors que les États-Unis poursuivent leurs ouvertures d’ambassades et de consulats dans la région Indo-Pacifique, le projet de construction du consulat à Dakhla connaît des «retards». Miller a précisé qu’il ne disposait pas d’informations actualisées sur l’avancement des travaux et qu’il fournirait des informations supplémentaires aux journalistes une fois les travaux de construction terminés.
Par ailleurs, Miller a souligné que la reprise des relations entre le Maroc et Israël était «indéniablement positive» pour la région et a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler avec ces partenaires pour élargir « le cercle de la paix ».
Il convient de rappeler que le Premier ministre israélien, Benyamin Natanyahu, a récemment informé SM le Roi Mohammed VI de la décision d’Israël de «reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara». Cette décision sera, d’après la lettre de Natanyahu, «reflétée dans tous les actes et documents gouvernementaux israéliens».
Dans sa lettre au Souverain, le Premier ministre israélien a également informé qu’Israël examine positivement «l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla», et ce dans le cadre de la concrétisation de cette décision.