vendredi 26 avril 2024

La Nasa découvre de mystérieuses vagues fossilisées sur Mars !

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Le rover Curiosity a fait la découverte sur Mars de ce qui semble bel et bien être des traces de vagues fossilisées il y a des milliards d’années, des ripple-marks comme on les appelle sur Terre.

Cela fait plus d’une décennie que le rover nucléaire Curiosity arpente le fond du cratère Gale sur Mars. Son générateur thermoélectrique à radio-isotope fonctionnant grâce à la désintégration de noyau de plutonium lui permet de faire bien des études scientifiques des roches et dépôts sédimentaires qu’il découvre, par exemple à l’aide d’un des principaux instruments embarqués par l’engin ChemCam (pour Chemistry and Camera complex), un dispositif qui a été en partie conçu et fabriqué en France, par l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap) à Toulouse.

Un des derniers communiqués de la Nasa au sujet d’une récente découverte de Curiosity a fait un peu le buzz tout aussi récemment. Il faut dire que Ashwin Vasavada, le responsable scientifique du projet Curiosity au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa en Californie du Sud, n’a pas hésité à dire que pour lui et ses collègues, ils étaient en présence de « la meilleure preuve d’eau et de vagues que nous ayons vue dans toute la mission. Nous avons grimpé à travers des centaines de mètres de dépôts lacustres et n’avons jamais vu de preuves comme celle-ci – et maintenant nous les avons trouvées dans un endroit que nous pensions être sec ».

Des vagues fossilisées imprévues

Comme le rappelle la vidéo ci-dessus du JPL, le cratère Gale est originellement un cratère d’impact qui s’est formé il y a des milliards d’années sur Mars au moment où de l’eau liquide existait et déposait des sédiments dans les lacs et rivières qui l’occupaient alors. Les strates les plus hautes mises au jour par l’érosion éolienne des vents martiens devaient cependant montrer des environnements de plus en plus pauvres en eau et dans la région récemment atteinte par le rover la détection de minéraux sulfatés, tels que le sulfate de magnésium (le sel d’Epsom en est un type), le sulfate de calcium (y compris le gypse) et le chlorure de sodium (sel de table ordinaire), avait laissé penser aux géologues planétaires que le rover se déplaçait sur des couches d’une période d’assèchement marqué sur Mars.

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