La forme allongée de la plaine Spoutnik dans le cœur de Pluton et sa localisation près de l’ laissent penser que l’impact n’a pas été . Il semble également s’être produit à faible vitesse. Quant au noyau de l’impacteur, il ne s’est visiblement pas enfoncé dans celui de Pluton, retenu par sa dureté. « Dans le Système solaire lointain, les collisions ont lieu à des vitesses bien plus lentes que celles plus proches du . La glace, elle, est bien . Nous avons besoin de calculs plus précis pour comprendre ce qu’il s’y joue », souligne Erik Asphaug, professeur au Laboratoire lunaire et planétaire, dans un communiqué de l’université de l’Arizona.

   Un coup d’œil au cœur de Pluton

 sur le gâteau de ces travaux : de précieuses informations sur la structure interne de Pluton. L’impact, en effet, pourrait expliquer à lui seul pourquoi la plaine Spoutnik, qui a dû se former tôt dans l’histoire de Pluton, n’a pas, depuis, migré vers les pôles. Et ce, sans avoir besoin de faire appel au coup de pouce d’un océan souterrain. La collision aurait ainsi pu excaver le  primordial de la  et la rencontre entre le noyau de l’impacteur et celui de Pluton aurait pu créer un excès de  local responsable de la migration de la plaine vers l’équateur et non vers les pôles.