dimanche 12 mai 2024

Le rôle de l’art dans la découverte de l’identité au menu d’une table ronde à Rabat

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 Une table ronde portant sur le rôle de l’art dans la découverte de l’identité «Chkoun ana ?» (Qui suis-je ?), s’est tenue ce jeudi au sein de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM) à Rabat, avec la participation de 11 artistes dont deux encadrants, suivie d’un vernissage d’exposition.

Placée sous le thème «le rôle de l’art dans la découverte de l’identité», cette rencontre a été l’occasion pour les artistes de parler de leurs sources d’inspiration et du rôle de l’art dans la transmission des messages.

Ce tour de table a été organisé par Bayt Al Fenn, une résidence pluridisciplinaire née d’un partenariat entre la Fondation Friedrich Naumann pour la libérté (FFN) Maroc et la Fondation Hiba, et ouverte aux jeunes artistes résidents au Maroc, intéressés par une expérience créative unique. Il s’agit de neuf artistes de différents genres, notamment des artistes street, bande dessinée, peintre et slameur poète urbain, qui ont été accompagnés par deux encadrants pendant neuf jours dans une résidence artistique à Benslimane (Gite de Benslimane), en vue de la création d’œuvres d’art répondant à la question «Chkoun Ana ? » (Qui suis-je ?).

Le vernissage de l’exposition a eu lieu ensuite, dans l’esplanade de la BNRM, où les artistes ont pu exposer leurs œuvres sous forme d’une installation interactive rotative composée d’un collage digital imprimé sur vinyle adhésif, de peinture acrylique sur toile et sculpture en argile, graffiti sur toile, planches de bande dessinée et stickers.

Cet évènement a connu la participation d’une centaine de jeunes artistes, musiciens et étudiants, et s’est clôturé par des interprétations de musique, la première de Soumaya Laghiti qui a joué des morceaux contemporains tout en essayant de les adapter à un set-up électronique, notamment des synthés, boites à rythme, percussions marocaines, instruments à cordes, instrument à vents et archives de la musique marocaine.

Quant au jeune artiste Othmane Alkhouss, il a fait le pari de jouer des «maqam» au son d’une guitare électrique, dans un mouvement de va et vient entre l’univers musical marocain et occidental moderne.

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