vendredi 3 mai 2024

Guterres: Le Polisario refuse de coopérer et entrave les déplacements de la Minurso

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Le secrétaire général des Nations unies a rendu public, Lundi soir, son rapport annuel sur la situation au Sahara marocain. Antonio Guterres note, dans son document consulté par lareleve, l’absence flagrante de coopération de la part des milices du polisario.

Le document, présenté au Conseil de sécurité, sera examiné à huis-clos lors des trois prochaines réunions de l’instance exécutive qui débuteront dès la semaine prochaine.

Antonio Guterres note en outre que les « hostilités » entre le Maroc et le polisario ont « baissé d’intensité » entre novembre 2021 et fin août 2022″, indiquant que « la plupart des quelques hostilités, signalées à la MINURSO, étaient concentrées dans le nord du territoire, près de Mahbès « .

 Le secrétaire général des Nations unies souligne également, que les séparatistes entravaient les déplacements de la Minurso, menaçant même sa présence à l’est du mur de défense des Forces Armées Royales (FAR).

Dans sa copie, le SG de l’ONU a réitéré son appel à  » toutes les parties concernées par le conflit à s’engager dans la reprise des négociations ».  » Malgré ce contexte difficile, je reste convaincu qu’une solution politique à la question est possible, à condition que tous les intéressés s’engagent de bonne foi » , souligne-t-il.

Le Maroc et les milices du  polisario n’ont donc pas été cités exclusivement:  » L’ONU reste disponible pour convoquer tous ceux qui sont concernés par la question du Sahara à la recherche d’une solution pacifique, une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable… conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019), 2548 (2020) et 2602 (2021) »,  souligne Guterres.

Antonio Guterres n’a pas mentionné les résolutions du Conseil de sécurité, appelant à l’organisation d’un soi-disant referendum d’autodétermination, que la junte militaire en Algérie ressasse à l’infini;  une option écartée depuis 22 ans.

En janvier 2000, Kofi Annan, alors secrétaire général de l’ONU, avait mis un terme au mandat de la Commission d’identification des électeurs éligibles au scrutin référendaire.

Pour rappel, l’Algérie avait déclaré son rejet à la résolution 2602, adoptée en octobre 2021. Le texte avait appelé à la poursuite du processus des Tables rondes avec le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie.

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