jeudi 25 avril 2024

Des acteurs associatifs à Laâyoune dénoncent le parti-pris de la Fondation Robert Kennedy

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Lareleve.ma-MAP

 

  Plusieurs acteurs de la société civile de la ville de Laâyoune ont dénoncé, samedi, le parti-pris avéré de certains membres de la Fondation Robert-Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme en faveur des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, avec lesquels ils ont tenu des rencontres, en ignorant totalement les autres composantes de la société civile de la ville et les représentants de la population locale.

 

  Selon ces acteurs, les membres de la Fondation, arrivés vendredi à Laâyoune et qui projettent une visite dans les provinces du Sud du Royaume et les camps de Tindouf pour s’enquérir de la situation des droits de l’Homme, se devaient, en tant que représentants d’une institution qui se dit académique, de convier à leurs rencontres toutes les composantes de la société civile, en dehors de toute « démarche sélective ».

 

  Ils ont relevé dans des déclarations à la MAP que cette organisation  «familiale, financée par l’Algérie, est investie d’une mission d’appui à la diplomatie du Polisario, à travers l’élaboration d’un rapport partial sur la situation des droits de l’Homme au Sahara et dans les camps de Tindouf».

 

  La Commission indépendante de défense des droits de l’Homme au Sahara (CIDDHS) a décidé de boycotter les réunions de la délégation de la Fondation Robert-Kennedy, conduite par Kerry Kennedy et Mary Lawlaor,  «en vue, prétendument, d’opérer une évaluation de la situation des droits de l’Homme au Sahara et dans les camps de Tindouf ».

 

  Pour sa part, la Ligue des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara a exprimé sa  »profonde préoccupation » quant au déroulement de la visite à Laayoune de membres de cette Fondation,  «qui suivent un agenda préétabli et partial, en rupture avec les principes de démocratie et des droits de l’Homme, ce qui priverait ses rapports de toute crédibilité ».

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