Le vernissage de l’exposition « Le vivre ensemble » de l’artiste Malika Demnati El Mansouri, s’est déroulé vendredi à la galerie Bab El Kebir à la Kasbah des Oudayas à Rabat, en présence de plusieurs personnalités.
Organisée sous l’égide du Ministère de la Culture et de la communication jusqu’au 26 mars, cette exposition permet aux amateurs d’art d’apprécier et d’admirer une soixantaine d’œuvres de l’artiste, à travers lesquels cette passionnée d’art rend un vibrant hommage à la femme.
Loin de ses marabouts, de ses ambiances romantiques et discrètes, Malika Demnati zoome avec la bienveillance sur une cohabitation et un vivre ensemble que seul un œil tolérant et positif peut détecter et avoir envie de transcrire et de partager.
Elle étale sur ses toiles des êtres vivants et propose à travers « Le vivre ensemble » à la fois une nouvelle thématique et une nouvelle manière de peindre.
Le déclic s’est produit un jour à la plage de Bouznika où elle a vu se croiser deux identités, deux personnalités, deux mentalités, deux vies tellement différentes, avec une indifférence sereine, vêtus de toutes les manières possibles. Cette vision a touché l’artiste et lui a donné une furieuse envie de peindre, surtout de peindre le Maroc qu’elle aime tellement, si tolérant, si divers et différent à la fois.
Dans une déclaration, l’artiste a exprimé sa joie d’exposer pour la première fois à la galerie Bab El Kebir, faisant savoir que son thème est né il y a quelques années où elle était sur la plage et s’est inspirée des femmes qui avaient la particularité de se croiser dans le respect mutuel, de ne pas se juger et d’être toutes différentes.
« J’ai eu directement envie de les peindre ces personnes parce qu’au Maroc c’est possible de le faire, c’est possible d’être mélangé et de vivre ensemble, chose qui est super positive et magnifique », a-t-elle poursuivi.
Née en 1964 en Allemagne, Malika Demnati a obtenu son baccalauréat en 1983 au lycée Descartes à Rabat pour partir ensuite pour une formation d’ingénieur horticole en Allemagne, avant de revenir au Maroc en 1990 et créer une pépinière dont elle parle comme étant une belle aventure humaine et professionnelle.
Passionnée par les arts depuis sa tendre enfance, marchant sur les traces d’une grand-mère peintre et voyageuse, l’artiste a également suivi des cours de peinture dans l’atelier de Raymonde Rousseau ainsi qu’une formation d’infographiste et exposé ses œuvres en 1995&1999, 2000, 2001, 2004, 2011,2018 et 2019.
A l’occasion de la journée internationale de la femme (08 mars), jour du vernissage, l’artiste rend le plus vibrant des hommages aux femmes, elle convie ses admirateurs de l’art à l’appréciation d’œuvres, entre photos suggérées, peintures à l’huile et aquarelles sur papier kraft.