Une intrusion de  aurait ainsi pu entraîner la fonte d’un niveau de glace enfoui dans le sous-sol ou provoquer la  massive de  (sels). L’eau liquide ainsi formée se serait collectée au sein d’un réseau interconnecté de réservoirs souterrains de plusieurs kilomètres de long et de large. Cette première partie de l’histoire se serait produite il y a environ 4 milliards d’années, à un moment où la Planète rouge était riche en eau et où la production de biomolécules a pu être possible. Cet aquifère géant aurait donc pu collecter ces biomolécules, les gardant à l’abri durant 3 milliards d’années. Car l’âge du lac de boue semble plutôt jeune : 1 milliard d’années seulement !

Des biomolécules gardées à l’abri pendant plusieurs milliards d’années

C’est en effet seulement à ce moment-là que les volcans de boue seraient entrés en activité, expulsant sous l’effet de la pression des gaz un fluide boueux potentiellement chargé en biomolécules non dégradées par un séjour en surface. Il est donc possible que le lac de boue asséché de Hydraotes Chaos ait conservé et concentré ces traces d’une activité biologique primitive sur Mars. Cette plaine fait donc partie des sites d’atterrissage envisagés pour une future mission.