Dès novembre, les publicités politiques gérées par Google devront clairement indiquer si elles contiennent des contenus créés par l’intelligence artificielle (IA) qui représentent des personnes ou encore des événements réels ou paraissant l’être.
La mention devra être claire et bien visible
, a souligné Google, en incluant des exemples d’étiquettes possibles : Cette image ne montre pas d’événement réel
ou Cette vidéo a été générée de manière artificielle
.
Cette décision du numéro un mondial de la publicité numérique survient dans le contexte où le développement rapide de l’IA génère des craintes sur ses potentiels détournements, notamment dans la campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2024.
En raison de l’utilisation toujours croissante d’outils qui génèrent du contenu artificiel, nous élargissons notre politique en requérant des annonceurs qu’ils déclarent quand leurs publicités électorales incluent des éléments qui ont été numériquement créés ou modifiés.
Le groupe vend de l’espace publicitaire sur ses propres sites web et applications et sert d’intermédiaire entre les annonceurs qui souhaitent placer leurs publicités en ligne et des sites web ou des applications tierces qui les affichent.
Google interdit déjà, pour les publicités qu’elle gère par le biais de ses plateformes, les manipulations de contenus numériques visant à tromper les gens sur des sujets politiques et les publicités contenant des allégations mensongères susceptibles de saper la confiance de la population envers le système électoral.
Au début de juillet, le comité de soutien de Ron DeSantis, candidat à la primaire républicaine aux États-Unis, avait suscité la controverse en utilisant dans un espace publicitaire une fausse voix de Donald Trump générée par une IA et ressemblant à s’y méprendre à celle de l’ancien président.
Le géant californien a précisé qu’il continuait d’investir afin d’être capable de mieux détecter ces éléments et de les retirer.