vendredi 17 mai 2024

Aïcha Guellaa: La justice française doit faire preuve de courage et suivre l’exemple de son  homologue marocaine

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Dans le cadre de la communication avec l’opinion publique nationale et internationale aux sujets des agressions sexuelles au Maroc, l’Association marocaine des droits des victimes (AMDV) a organisé une conférence de presse, ce samedi 15 juillet 2023, sous le thème « L’exploitation politique et médiatique des victimes d’agressions sexuelles aggrave leur souffrance ».

La présidente de l’association, l’avocate Aïcha Guellaa, a passé en revu plusieurs affaires suivies par l’association, notamment l’affaire du milliardaire français Jacques Bouthier, remis en liberté sous contrôle judiciaire en France malgré les crimes atroces qu’il a commis contre ses victimes.

La présidente a estimé que le milliardaire français a commis des crimes horribles, que ce soit contre des fillettes en France ou contre des ouvrières au Maroc, et malgré cela, la justice française a décidé de le remettre en liberté sous contrôle judiciaire en raison de sa puissance et de sa richesse. Ainsi, le pouvoir judiciaire français s’est soumis à l’influence économique de Jacques Boutier.

Aïcha Guellaa a critiqué le silence des associations des droits de l’homme et des personnes qui se vantent de défendre les droits de l’homme dans ce dossier et dans d’autres suivis par l’Association marocaine des droits des victimes, soulignant l’exploitation de ces dossiers à des fins politiques pour attaquer le Maroc et ses institutions…

Aïcha Guellaa a considéré que la justice française est confrontée aujourd’hui à un grand défi en ce qui concerne l’affaire du milliardaire français, et elle doit avoir le courage d’affronter le pouvoir financier pour faire valoir la neutralité judiciaire en France. Elle a affirmé que la justice française devrait suivre son homologue marocaine dans ce domaine, qui a fait face au suspect avec courage, neutralité et professionnalisme, comme le confirment tous les observateurs.

La présidente a critiqué l’exploitation des organisations des droits de l’homme des dossiers de Bouachrine, Omar Radi et Raissouni en déformant la vérité et en induisant en erreur l’opinion publique nationale et internationale, à des desseins connus…

Plus de détails suivront…

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