En 2028, le premier rover européen à se poser sur Mars – celui de la mission ExoMars, baptisée Rosalind Franklin – emportera, quant à lui, une foreuse d’une capacité sans précédent. Elle pourra sonder à une profondeur de deux mètres. De quoi atteindre des sédiments vraisemblablement mieux protégés des conditions difficiles de la surface de la Planète rouge.

C’est un autre choix. Celui de tenter, grâce à des outils plus performants, d’interroger des échantillons différents. Dans lesquels des biosignatures pourraient être mieux préservées, en plus grande abondance et avec une plus grande diversité. De quoi laisser finalement aux instruments embarqués à bord du rover plus de chances de les détecter. Et d’apporter enfin une réponse à la question que nous nous posons tous : la vie s’est-elle développée un jour sur la planète Mars ?