jeudi 2 mai 2024

El Mansouri: 150 000 familles n’ont pas encore bénéficié du programme «Villes sans bidonvilles»

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Environ 150 000 familles n’ont pas encore bénéficié du programme national «Villes sans bidonvilles» et près de 150.000 familles attendent toujours leur tour, selon la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri.

Au cours de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, hier, mardi 14 juin 2022, Fatima Ezzahra El Mansouri a indiqué que près de 300.000 ménages ont profité du programme «Villes sans bidonvilles», avec une enveloppe budgétaire de 40 milliards de dirhams, dont la contribution du ministère représente  25 % (à hauteur de 10 MMDH).

Et la ministre d’ajouter qu’il existe également des chantier de relogement sur place ou aux alentours, et ce dans la limite du possible, avec le renforcement du partenariat entre les secteurs privé et public pour réaliser des projets d’habitat au profit des habitants des bidonvilles.

Fatima Ezzahra El Mansouri a fait savoir que son département a approuvé au titre de l’année en cours, deux nouvelles conventions pour un coût global de 1,5 milliard de dirhams, auxquelles le ministère contribue à hauteur de 300 millions de dirhams, le but étant d’améliorer les conditions de vie de 12 613 familles vivant dans des bidonvilles.

70% des bidonvilles sont concentrés dans les grandes agglomérations, notamment Témara, Casablanca, Marrakech, Salé, Guercif, Larache et Skhirat. Pour cette raison, le ministère a décidé de se concentrer en premier lieu sur ces agglomérations.

« Il est à noter que la ville de Témara est la première ville à impliquer le secteur privé dans le processus de relogement, et nous œuvrons pour réussir cette expérience et la généraliser. » a expliqué Mme la ministre.

Lancé officiellement en 2004, le programme national «villes sans bidonvilles» a constitué l’une des priorités du gouvernement marocain dans le domaine du développement social, de lutte contre la pauvreté et de l’exclusion en milieu urbain.

Un ensemble d’objectifs ont été fixés au cours de cette période, notamment, faire bénéficier 270 000 familles de ce programme, sur la base du recensement de 2004, et « la déclaration de 85 villes sans bidonvilles à l’horizon de  2010 ».

Elle a cependant souligné la difficulté d’atteindre les objectifs du programme qui ont été fixés en 2010 vu la liaison du phénomène à la dynamique de l’urbanisation et de la migration. Et de conclure, qu’il y a des contraintes qui imposent une nouvelle approche, sans oublier de souligner qu’il y a également des solutions.

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