jeudi 9 mai 2024

Journée d’étude du PAM sous le thème : Quelle solidarité pour quel projet sociétal?

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Lareleve.ma(photos Abed Chaer)

 

 

  Une journée d’étude pour définir la solidarité ainsi que ses modes. Les PAMistes ont les idées plus claires, et reconnaissent qu’il faut redistribuer les richesses, et réformer le système fiscal avant de parler solidarité. Pour eux, une catégorisation des couches sociales permettra aux projets de solidarité de prendre la forme la plus large possible.

 

 

 

Le PAM compte poursuivre son rôle dans l’opposition basé sur sa ligne politique qui demeure inchangée, la “Social-démocratie”. Samedi, le parti du tracteur a organisé une journée d’étude sur le thème: “Quelle solidarité pour quel projet sociétal?”

 

 

 

Sept intervenants de renommée ont abordé le sujet, du volet théorique à l’aspect pratique, afin de définir le concept de la solidarité ainsi que ses modes: il s’agit de “mobiliser la richesse nationale et de la redistribuer, selon des canaux nouveaux, qui vont permettre aux politiques publiques d’être efficaces”, a déclaré au journal Younes Sekkouri, membre du conseil national du PAM.

 

  “La solidarité est un acte concret qui a des résultats sur des couches de la population nécessiteuses et sur d’autres couches de population qui sont en mesure directe ou indirecte, de contribuer à l’effort de solidarité”, selon Younes Sekkouri.

 

 

 

Pour ce dernier, cette même solidarité doit être le résultat d’une confiance qui s’installe entre les différentes couches de la société et ceux qui représentent le peuple.

 

  S’agissant de l’évaluation des politiques publiques, Younes Sekkouri n’a pas manqué de souligner “l’inefficacité de la gestion publique”, et “le gâchis, le gaspillage et  la déperdition des fonds publics”.

 

 

 

Sans un vrai schéma de ciblage des citoyens et d’une catégorisation pour permettre aux projets de solidarité de prendre la forme la plus large possible, tout effort, y compris celui de la Caisse de compensation, sera sans effet et “c’est pour cela que nous ne faisons absolument pas confiance aux déclarations du gouvernement concernant ce sujet” a ajouté Younes Sekkouri.

 

 

 

Dans la mesure où le Maroc ne dispose pas aujourd’hui des outils techniques pour répertorier l’ensemble des couches de la population et définir l’ensemble de leurs besoins, la mise en place des politiques publiques sera “comme verser de l’eau dans la rivière”, c’est à dire inutile.

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