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L’entraîneur-joueur du Shanghai Shenhua, le Français Nicolas Anelka, a brandi la menace d’un départ anticipé si le club chinois ne le soutenait pas davantage, a-t-il indiqué dans une interview parue lundi, dans un journal local.
« S’il n’y a toujours personne pour me soutenir et (qu’ils) continuent de faire des petites manigances derrière mon dos… alors je déciderai rapidement d’abandonner ou pas », a déclaré l’ex-joueur de Chelsea au Xinmin Evening News, un média officiel.
« De cela décidera ce qu’il se passera dans les prochaines semaines », a-t-il ajouté.
Faisant office d’entraîneur-joueur depuis le licenciement de son compatriote Jean Tigana le mois dernier, aux côtés de l’ex-sélectionneur de la RD Congo Jean-Florent Ikwange Ibenge nommé, lui, entraîneur en chef « par intérim », Anelka a estimé qu’il exerçait de fait les fonctions d’entraîneur et ne supportait pas qu’on empiète sur ses prérogatives.
« En substance, j’ai le pouvoir d’un entraîneur en chef, je décide de la liste des joueurs, je dirige l’entraînement quotidien », a expliqué l’enfant terrible du football français.
Le club de Shenhua n’a pu être joint lundi pour commenter les déclarations du joueur.
La franchise chinoise a recruté Anelka en provenance du club anglais de Chelsea (1re div.) en janvier pour un contrat de deux ans et un salaire estimé à 234.000 euros par semaine.
Malgré ce recrutement prestigieux, Shenhua se traîne actuellement dans le bas du classement (14e) du Championnat de Chine.