mardi 7 mai 2024

Le Barça s’accroche aux branches

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Lionel Messi

 

 

 

 

Thomas Siniecki

  Barcelone l’a emporté in extremis dimanche sur la pelouse de l’Atletico Madrid (2-1), en clôture de la 25e journée de Liga. Une géniale inspiration de Messi, en fin de match, permet aux Blaugrana de rester à 10 points du Real, qui s’était imposé auparavant chez le Rayo Vallecano (1-0). L’écart reste considérable, mais le Barça n’a pas perdu tout espoir. Même si ce n’est probablement qu’une question de temps.

 

 

  A 10 minutes de la fin, les derniers petits espoirs de titre qui pouvaient rester au Barça s’étaient envolés. Définitivement. Mais Lionel Messi a sauvé ce qui pouvait encore l’être, comme souvent. Alors que le Real Madrid s’était imposé quelques heures plus tôt sur la pelouse du Rayo Vallecano (1-0) grâce à une talonnade géniale de Cristiano Ronaldo, le Barça se dirigeait tout droit vers son septième nul de la saison sur la pelouse de l’autre club de la capitale, l’Atletico. Sauf que le triple Ballon d’Or a sorti un coup de patte un peu vicelard, mais surtout génial.

 

 

  Sur un coup franc, à l’entrée de la surface de réparation de Thibaut Courtois et alors que le gardien belge plaçait son mur, l’Argentin a vu un trou de quelques centimètres dans le dos du portier adverse. Et lorsqu’on s’appelle Messi, quelques centimètres suffisent. Le ballon est retombé pile dans la lucarne droite du but madrilène (81e), et les vives protestations des Colchoneros n’y ont rien fait. Sans Gerard Piqué, laissé sur le banc, Barcelone s’en sort très bien. L’Atletico avait dominé l’essentiel de la seconde période, et a encore effrayé les hommes de Guardiola par la suite.

 

 

Toujours 10 points d’écart

 

  Victor Valdés a en effet dû s’employer à deux reprises dans les ultimes instants de la partie, face à Juanfran (88e) puis Gabi (90e+3). Certes, le Barça avait fait le jeu lors des 45 premières minutes et avait réussi à débloquer la situation, déjà grâce à Messi. Le meilleur joueur du monde avait baladé toute la défense des Matelassiers avant de décaler Cesc Fabregas sur la gauche de la surface, lequel servait Daniel Alves absolument seul au second poteau (0-1, 36e). A la manière de ce qu’avait réussi l’Espanyol (par exemple) il y a quelques semaines, l’outsider ne s’est pas dégonflé et a égalisé dès le retour des vestiaires, par un but de l’inévitable Falcao (1-1, 49e).

 

 

  A noter enfin que Messi s’est vu refuser un autre but, en tout début de match, pour un subtil contrôle de la main au départ de l’action (8e). Son coup d’instinct, validé celui-ci, permet à Barcelone de ne pas être distancé pour de bon. Mais le gouffre qui sépare les Blaugrana et le Real demeure conséquent, avec toujours 10 points d’avance en faveur de la Maison blanche. Au Rayo, les joueurs de José Mourinho n’ont peut-être jamais été aussi proches de tomber face à un adversaire autre que le Barça. Mais le Real a gagné… Et Barcelone pourra mettre toutes les manitas qu’il veut lors du match retour au Camp Nou, le 22 avril, il restera encore du chemin. Trop, sûrement.

 

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