vendredi 26 avril 2024

Près de 400 morts depuis le début de la mission des observateurs arabes

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  Faut-il poursuivre la mission des observateurs de la ligue arabe? ou est-il préférable de l’abandonner pour que le Conseil de sécurité puisse prendre ses responsabilités? La question ainsi formulée parait  presque naïve, car le Conseil a déjà pris en charge des dossiers qui sont  aujourd’hui à l’extrême état de dégradation. On a vu le cas palestinien, afghan, iraquien, soudanais, libyen… les exemples ne cessent de prouver que cette instance internationale continue à faire la politique de deux poids deux mesures, elle n’a  apportée à ce jour  aux peuples concernés que des formules de désolation et de guerres fratricides.

 

  Reste que le dilemme parait sans solution: Quatre cents personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la mission des observateurs de la Ligue arabe le 26 décembre. C’est le chiffre  annoncé mardi par le secrétaire général adjoint de l’ONUM  B. Lynn Pascoe, cité par l’ambassadrice américaine à l’ONU Susan Rice. M. Pascoe a donné ce nouveau chiffre lors d’une réunion des quinze pays du Conseil de sécurité sur la Syrie. Les Nations unies avaient jusque-là fait état d’un bilan de plus de 5.000 morts depuis le début des manifestations contre le régime El-Assad en mars 2011.

  Le ministre qatari des affaires étrangères au nom de la ligue arabe reconnaissait lui même le paradoxe malheureux de la Ligue; quantitativement il y aurait moins de victimes qu’au début de la mission mais on ne peut comptabiliser moralement des tués.

  A l’issue de la réunion du Conseil de sécurité, les ambassadeurs ont renouvelé leurs appels à la Russie pour se joindre à une résolution plus vigoureuse sur la répression sanglante en Syrie. La Russie et la Chine avaient opposé leur veto à un projet de résolution en octobre.

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