Dans un discours qui révèle le niveau de frustration et de confusion vécu par le régime algérien, Abdelkader Messahel, Ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, a accusé, ce vendredi 20 octobre, le Maroc de blanchir, via ses banques, l’argent du haschich en Afrique.
Il a affirmé sans vergogne, que « Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers »!! ajoutant que dans le Doing Business 2017, « aujourd’hui en Afrique du Nord il n y a que l’Algérie!! ni l’Egypte, ni la Lybie ni la Tunisie ni le Maroc.. »!!
Laissons à part, les accusations non fondées du chef de la diplomatie algérienne contre le Maroc, puisque nous aurons l’occasion de décrypter leurs dessous ainsi que les tenants et aboutissant de cette sortie attendue de « la voix de son maitre » qui coïncide avec la tournée du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler dans la région, et du Sommet Afrique-Europe d’Abidjan, prévu fin novembre avec la participation de 27 chefs d’Etat européens et 40 chefs d’Etat Africains.
Voyons maintenant, les allégations et autres « poudres » jetées aux yeux des participants à l’université d’été du FCE, par le chef de la Diplomatie algérienne Abdelkader Messahel, qui a remplacé dans ses fonction un autre « Bulldog »-un surnom qui lui a été donné par la presse algérienne- à savoir Ramtane Lamamra, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères.
Sur le plan du climat des affaires, puisque Abdelkader Messahel s’est permis de faire la comparaison entre son pays et les pays d’Afrique du Nord classant l’Algérie en tète de ces pays, il faut rappeler au chef de la diplomatie algérienne que ses informations sur ce registre sont totalement archifausses et relèvent de la démagogie mensongère.
Faut-il rappeler au chef de la diplomatie algérienne que le dernier rapport Doing Business 2017 de la Banque Mondiale publié, en octobre 2016, a classé le Maroc au 68-ème rang parmi 190 économies, ce qui place le Royaume 1er en Afrique du Nord, 3-ème au niveau du continent africain et 4-ème au niveau de la région MENA.
l’Algérie que « Monsieur Pinocchio » a placé à la tète des pays nord-africains, s’est classée 156e selon le rapport Doing Business 2017, loin derrière la tunisie(77) et le Maroc(68eme).
Contrairement aux déclaration fallacieuse et mensongères de « La Voix de son Maître », c’est le Maroc, et non pas l’Algérie, qui est arrivé premier en Afrique du Nord, troisième en Afrique et quatrième dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
Abdelkader Messahel a donc intérêt à réviser ses leçons et rectifier ses informations quand il s’agit de faire des comparaisons entre son pays et le Maroc, parce que ‘Nous, aussi, on est pas l’Algérie, on est le Maroc », en calquant sur ses dires lors de sa déclarations tendancieuses devant les participants à l’université d’été du FCE, où il s’est targué de dire : »Nous on est pas le Maroc, on est l’Algérie »..
Il est à rappeler que, suite aux déclarations gravissimes du Ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, au sujet de la politique africaine du Royaume du Maroc, le chargé d’affaires de l’Ambassade d’Algérie à Rabat a été convoqué, le soir ce vendredi soir, au siège du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Dans un communiqué, publié vendredi soir, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a qualifié d' »irresponsable », et d' »enfantin » les propos de Messahel, ajoutant que, ces ‘allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays, et qui touchent de larges franges de la population algérienne, notamment la jeunesse. »
« les propos tenus par le Ministre algérien sur des institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale, témoignent d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile, tant à l’échelon national qu’international. », affirme le communiqué du département de Nacere Bourita.
« face à ce développement inacceptable », le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a décidé « le rappel en consultation de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Algérie, sans préjudice des actions que les institutions économiques nationales diffamées par le Ministre algérien, pourraient prendre. »