lundi 1 juillet 2024

Michael Jackson avait accumulé la coquette somme de 500 millions de dollars de dettes au moment de sa mort

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Le roi de la pop était visiblement aussi celui de la dette. Selon des documents judiciaires déposés ce mois-ci et révélés par People, Michael Jackson avait accumulé la coquette somme de 500 millions de dollars de dettes au moment de sa mort en 2009.

Il semble donc que malgré un succès planétaire, les revenus substantiels de la star n’étaient pas à la hauteur de son train de vie.

Le Los Angeles Times estime ainsi que le chanteur de Heal The World avait à couvrir 30 millions de dollars par an. Et grâce au rapport de l’expert-comptable William R. Ackerman, on en sait un peu plus sur les dépenses du père de Paris, Prince et Bigi. Il y a certes les élans de générosité, en dons à des œuvres caritatives et cadeaux, mais aussi les voyages, l’acquisition d’art ou de meubles.

   « Beaucoup d’argent en bijoux »

Mais ce n’est pas tout. « Il a dépensé beaucoup d’argent en bijoux », a ajouté M. Ackerman, ce qui n’est pas vraiment surprenant au regard de l’artillerie qui alourdissait considérablement les tenues spectaculaires de la star.

Et avec les intérêts de ces dettes et des prêts contractés, « il était à bout de souffle », a indiqué l’expert-comptable, qui n’a pas dû chômer pendant toutes ces années. L’interprète de Thriller avait en effet « plus d’une demi-douzaine de procès en cours dans le monde entier » et plus de « 65 réclamations de créanciers ».

   Cadeau empoisonné

C’est donc à Paris, Prince et Bigi alias Blanket, bénéficiaires de la succession, qu’est revenue la lourde charge de régler le passif paternel.

« Les exécuteurs ont pu renégocier et restructurer les accords de financement qui existaient au moment du décès de Michael, à des taux d’intérêt considérablement réduits, ce qui a permis à la succession d’éviter la perte d’actifs au profit des prêteurs et, en fin de compte, de satisfaire les charges qui existaient au moment du décès de Michael », peut-on lire dans le dossier.

Visiblement, la situation s’est nettement améliorée, mais « bien que les exécuteurs aient éliminé les dettes de la succession, qu’ils aient résolu la quasi-totalité des réclamations des créanciers et des litiges, et qu’ils aient réussi à consolider l’entreprise MJJ en tant qu’entité importante de l’industrie musicale, il reste des questions commerciales, fiscales et juridiques difficiles que les exécuteurs et leurs avocats continuent de traiter. »

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