lundi 20 mai 2024

Condamné ou pas, Trump continuera de faire campagne

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L’ex-président américain Donald Trump, qui ambitionne de faire son retour à la Maison-Blanche en 2024 bien qu’il soit inculpé par la justice fédérale, a affirmé vendredi que même une condamnation ne lui ferait pas arrêter sa campagne

Cerné par les affaires, le favori républicain de 77 ans était interrogé sur les accusations pesant sur lui, au lendemain de l’annonce de nouveaux chefs d’inculpation contre lui dans le dossier des documents confidentiels pour lequel un procès est prévu en mai prochain, en pleines primaires républicaines.

À l’animateur radio d’extrême droite John Fredericks qui lui demandait s’il mettrait un terme à sa campagne s’il était condamné, il a dit «pas du tout».

«Il n’y a rien dans la Constitution qui dise que ça pourrait (m’empêcher)» de faire campagne, a-t-il ajouté.

«Et même les cinglés de la gauche radicale disent que pas du tout», a-t-il encore dit. «Ces gens sont des malades. Ce qu’ils font est absolument horrible», a-t-il lancé.

L’ancien président a été inculpé début juin dans cette affaire, dans laquelle il est accusé d’avoir mis en péril la sécurité du pays en conservant des documents confidentiels après son départ de la Maison-Blanche – dont des plans militaires et des informations sur des armes nucléaires – dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l’y obligeait la loi.

Bien qu’il soit de plus en plus menacé par les accusations, Donald Trump reste pour l’instant le favori chez les républicains dans la course à la Maison-Blanche, loin devant le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, et son ancien vice-président, Mike Pence.

Vendredi, M. Trump et son rival de Floride participeront pour la première fois au même événement de campagne dans l’Iowa, le Lincoln Day Dinner.

Ce gala destiné à lever des fonds survient alors que Ron DeSantis cumule les faux pas et creuse son écart avec M. Trump, lequel est passé de 13 points dans les sondages en février à 34 points à présent.

Le quadragénaire, figure de la droite traditionnelle, peine à plaire aux électeurs et multiplie les controverses. 

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