lundi 20 mai 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 30 mai 2023:

Le Matin

Une nouvelle génération de marchés de gros verra bientôt le jour dans les 12 régions du Royaume et la première structure du genre sera inaugurée fin 2023 à Rabat. C’est ce qu’a dévoilé lundi le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Cette réforme table également, selon le ministre, sur la modernisation de la gouvernance qui mettra à contribution la gestion déléguée ou encore les sociétés de développement local. Sur un autre registre, s’agissant de la réhabilitation des marchés hebdomadaires et qui sont au nombre de 822, 753 au niveau rural et 69 au niveau urbain, un programme national a été mis en place en concertation avec les différents partenaires pour le réaménagement de ces espaces. Plusieurs marchés hebdomadaires ont déjà été réhabilités entre 2021 et 2022 grâce à une contribution globale du ministère qui a atteint 62 millions de dirhams.

La Fédération marocaine des acteurs de la filière élevage (FMAFE) a précisé que les rumeurs selon lesquelles les ovins seraient importés à 700 dirhams et revendus à 2 700 dirhams, avec en plus une subvention de 500 dirhams par tête versée par l’État, sont fausses. La Fédération, qui regroupe un grand nombre de petits et moyens importateurs, fait part également des difficultés auxquelles sont confrontés les importateurs pour trouver des moutons, devenus quasiment indisponibles dans certains pays européens en raison de la forte demande émanant des pays arabes. Contacté par «Le Matin», le président de la FMAFE, Mohamed Jabli, affirme que les importations de moutons en provenance d’Espagne, du Portugal et de Roumanie vont bon train. De son côté, le président de l’Association nationale des éleveurs d’ovins et de caprins (ANOC), Abderrahmane Mejdoubi, a déclaré au journal que les prix des moutons sur les marchés correspondent tout à fait à la moyenne des bourses des Marocains.

La Cour des comptes et le Bureau d’audit et de contrôle financier et administratif de l’Etat de Palestine ont signé un mémorandum d’entente portant sur l’échange d’expériences et d’informations entre les deux institutions. Ce mémorandum a été paraphé par le Premier Président de la Cour des Comptes, Mme Zineb El Adaoui, et le directeur du Bureau d’audit et de contrôle financier et administratif de l’État de Palestine, Iyad Tamim. Intervenant à cette occasion, El Adaoui a souligné que la visite de la délégation palestinienne marque une étape supplémentaire dans le sens du renforcement des liens de coopération et constituera sans nul doute un point de départ pour asseoir les jalons d’un partenariat constructif entre les deux institutions, liées déjà par une convention de partenariat signée en 2018.

L’Economiste

Marrakech se prépare à accueillir Aromaplant Expo, l’évènement phare de l’industrie des Plantes à parfum aromatiques et médicinales (PPAM). Du ler au 4 juin, au Musée Mohammed VI pour la civilisation de l’eau, ce salon rassemblera les acteurs clés du secteur, avec l’introduction, cette année, d’une nouvelle dimension, celle des perspectives de développement des dérivés du cannabis. Cette édition abritera pour la première fois les transformateurs et valorisateurs de cette filière, à l’heure où le Maroc cherche à se positionner sur le marché mondial des produits thérapeutiques et dérivés de cette plante. Avec la légalisation de l’utilisation du cannabis et son retrait de la liste des stupéfiants par l’ONU, le Maroc se positionne favorablement pour exploiter pleinement le potentiel de cette plante polyvalente.

Les membres de la Commission des finances de la Chambre des représentants se prononceront aujourd’hui sur les amendements apportés au projet de loi sur les Organismes de placement collectif en capital. Ce texte ambitionne de renforcer le rôle du capital-investissement dans l’accompagnement du décollage économique. L’idée est de développer la mobilisation de l’épargne du secteur privé et de l’orienter vers le financement des projets. S’y ajoutent l’émergence d’une nouvelle catégorie de fonds au sein du marché des capitaux, ainsi que la définition des règles auxquelles les organismes de placement et leurs sociétés de gestion doivent se conformer.

L’Opinion

Depuis sa mise en place en 2007 au Maroc, tout juste après l’adoption des règles du fonctionnement du Conseil des droits de l’Homme, l’Examen Périodique Universel (EPU) a marqué une avancée certaine dans le processus de protection des droits humains. Cependant, ce mécanisme, relativement nouveau, de suivi des politiques de l’État en vue de la reddition des comptes, accuse quelques carences et dysfonctionnements structurels qui obèrent son efficacité. En tête de liste, figure la nature des recommandations et de leur formulation, qui sont souvent vagues et répétitives, sans oublier la méthodologie d’examen qui aura besoin d’un peu plus de réglages afin d’améliorer la crédibilité des EPU. Le rapport concernant le Maroc fait état de la présentation et de l’examen dudit rapport par les deux Chambres du Parlement marocain les 19 et 25 juillet 2022 et des progrès réalisés depuis l’Examen périodique de 2018. Ceci représente un progrès et une bonne pratique.

Une caravane médicale pluridisciplinaire pour améliorer la santé maternelle et infantile a été organisée au centre de santé de Douar Mkhalif, situé à la commune de Sidi Yahya Zaër (préfecture de Skhirate-Témara). Ciblant 5.000 femmes et enfants, cette action s’inscrit dans le cadre du programme 4 « Impulsion du capital humain des générations montantes » de la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et fait partie d’un programme médical de six caravanes au profit des habitants des communes de Mers El-Kheir, Sidi Yahya, Mkhalif, Sabah, El Menzah et Oum Azza. Elle est initiée par l’Association marocaine des mamans solidaires (AMMS), en partenariat avec l’INDH et la délégation provinciale du ministère de la Santé et de la Protection Sociale.

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