vendredi 26 avril 2024

Un sénateur brésilien souligne le rôle de SM le Roi dans la promotion des valeurs d’ouverture et de tolérance

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Le sénateur brésilien, Hiran Manuel Gonçalves da Silva (Parti des Progressistes, Etat de Roraima) a souligné, mercredi à Brasilia, le rôle « de premier plan » de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance et de coexistence pacifique.

« Dans le domaine de la politique internationale, le Maroc consolide une position de leader qui va au-delà du rôle qu’il joue déjà dans la région nord-africaine. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a longtemps joué un rôle de premier plan dans la promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance et de coexistence pacifique entre les religions et les cultures », a affirmé Gonçalves da Silva lors de l’installation du groupe d’amitié Maroc-Brésil au Sénat du pays sud-américain, dont il assume la présidence.

Le sénateur brésilien s’est attardé notamment sur l’Appel de Jérusalem (Appel d’Al-Qods), lancé lors de la visite à Rabat en 2019 du Pape François, dans lequel le Souverain Pontife et SM le Roi ont défendu la préservation de la ville sainte comme symbole de coexistence et de partage du patrimoine commun des juifs, des chrétiens et des musulmans.

Le Maroc, a ajouté le sénateur, « s’implique activement dans divers dossiers de l’agenda international, notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, le changement climatique, les droits de l’Homme et la sécurité alimentaire, des domaines qui représentent, pour le Brésil, de larges possibilités de concertation et de coordination dans les foras internationaux.

Hiran Gonçalves a, par ailleurs, mis en avant les efforts du Maroc pour résoudre le conflit régional autour du Sahara marocain, notant que « le soutien du Brésil, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, aux propositions marocaines, qui bénéficient déjà du soutien d’un grand nombre de nations, est un autre front sur lequel la coopération entre nos pays peut progresser, dans le cadre de la politique internationale ».

Au plan économique, les relations entre le Brésil et le Maroc traversent une période favorable, a-t-il poursuivi, faisant observer que « le commerce bilatéral a doublé par rapport à 2017. Nous avons des intérêts convergents qui, s’ils sont bien stimulés, peuvent multiplier le potentiel bien perceptible au cours des cinq dernières années ».

« Pour le Brésil, renforcer la coopération économique avec le Maroc, c’est reconnaître son importance croissante en tant que partenaire commercial, et ce non seulement du point de vue de l’investissement mutuel et du commerce, mais aussi compte tenu de la place stratégique du Maroc en tant que plaque tournante logistique majeure, ouvrant les portes aussi bien au monde africain qu’au monde arabe », a insisté le sénateur brésilien.

Pour lui, le groupe d’amitié parlementaire créé au niveau du Sénat brésilien permettra de renforcer la coopération entre les deux pays dans ce domaine et dans bien d’autres, en exprimant les grandes lignes normatives qui garantissent la promotion de relations prospères entre les deux nations.

Intervenant à cette même occasion, l’ambassadeur du Maroc au Brésil, Nabil Adghoghi, a passé en revue les différentes opportunités de coopération entre les deux pays, soulignant l’importance de ce groupe parlementaire pour faciliter le renforcement du partenariat Maroc-Brésil qui ne cesse de se renforcer notamment en matière de sécurité alimentaire.

Et de relever que le Maroc et le Brésil disposent d’un cadre juridique de coopération étoffé, en plus d’autres accords en cours de ratification, qui permettent de promouvoir davantage d’échanges commerciaux, de coopération technique et une ambiance favorable à la mise en relation des entreprises des deux pays.

Le diplomate marocain a souligné dans ce sillage les atouts du Maroc dans le cadre de la coopération économique avec le Brésil, comme l’ouverture du Royaume sur les marchés internationaux, la logistique portuaire de qualité, la position géopolitique distinguée en Afrique et au Moyen Orient et la complémentarité de son économie avec celle du Brésil.

Le groupe d’amitié parlementaire Maroc-Brésil a été créé lors d’une rencontre organisée au siège de l’institution législative quelques mois après les élections générales d’octobre dernier et comprend plusieurs sénateurs de partis de différents bords.

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