samedi 27 juillet 2024

Mondial : expectative en France à J-3 de la finale face à la Croatie

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A J-3 de la finale de la Coupe du Monde de football, les analyses et commentaires vont bon train en France sur les chances des «Bleus» de l’emporter devant une sélection croate que les observateurs reconnaissent accrocheuse, tenace et conquérante.

 

C’est une équipe «increvable», une équipe qui «ne lâche rien», notent les analystes qui en veulent pour preuve la remontada opérée, mercredi encore, en demi-finale face à l’Angleterre où après avoir été menée (0-1), elle a fini par prendre le dessus (2-1).

Les joueurs français en sont conscients à l’image de Paul Pogba et de Samuel Umtiti qui, dans des déclarations jeudi, pèsent la lourdeur de la tâche devant une équipe bien structurée autour du madrilène Luka Modric et qui aura envie, en outre, de prendre sa revanche après la défaite en demi-finale lors du Mondial 1998 (1-2) face à la France qui avait permis alors aux «Bleus» de se frayer un chemin pour monter sur le toit du Monde.

Les protégés de Didier Deschamps, dont certains à l’image de Kylian Mbappé, n’étaient pas encore nés à cette date, sont déterminés à ne pas céder à l’excès de confiance et à «se battre» avec acharnement pour rééditer l’exploit de leurs ainés.

L’argument selon lequel les Croates peuvent manquer de fraicheur physique du fait qu’ils ont joué la demi-finale 24 heures après la France ou qu’ils ont dû aller à trois reprises aux prolongations pour boucler leur match (un cumul de 90 minutes de jeu, soit l’équivalent d’un match), ne semble pas trop convaincre.

Les analystes s’accordent en effet à considérer qu’à ce stade, la motivation transcende la fatigue qui pourrait s’être accumulée au fil des matchs et donner des ailes à des joueurs qui voudront inscrire leurs noms et celui de leur pays en lettres d’or dans les annales du football. «La fatigue passe après» en pareille circonstance, résume Umtiti.

La Croatie, à ne pas en douter, défendra crânement ses chances jusqu’à la dernière seconde boostée par le désir ardent de prendre sa revanche sur la France qui, pour sa part, nourrit vivement l’espoir, vingt ans après, de rentrer de au pays avec le prestigieux trophée.

Les plus anciens se rappellent qu’en 1998, la France avait remporté la Coupe du monde, organisée sur ses terres, en disposant avec brio à Paris du Brésil par 3 buts à zéro (un doublé de Zine Eddine Zidane et un but d’Emmanuel Petit).

Un exploit qui malheureusement n’allait pas être réédité par les tricolores en 2006 à Berlin face à l’Italie (défaite aux tirs au but – 3 contre 5 – après un nul 1-1 à l’issue d’une finale disputée jusqu’au bout et qui a été marquée par l’expulsion de Zidane suite à un coup de tête sur Meterazzi).

Le goût amer de la défaite en finale de l’Euro 2016 face au Portugal (0-1) est également resté au travers de la gorge des «Bleus» qui entendent être au rendez-vous dimanche prochain à Moscou pour avaler une fois pour toute la pilule.

Les Français qui, par millions, ont déjà célébré avec grand enthousiasme la qualification de leur sélection pour la finale, sont à pied d’œuvre pour fêter comme il se doit le sacre. La célèbre avenue les Champs-Elysées et plusieurs sites dans la capitale française comme dans de nombreuses villes à travers l’Hexagone s’y préparent. Le rêve sera-t-il exaucé pour les Français ou bien le sera-t-il pour les Croates ? Au sifflet final dimanche, le rêve deviendra réalité pour l’un ou l’autre camp. En attendant, le rêve est permis pour tous.

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