jeudi 2 mai 2024

Des « sourds-muets » incompétents au service communication de Mme la ministre Ghita MEZZOUR

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Comme chaque département ministériel a son lot de défauts, nous allons dorénavant mettre à nu les défaillances et dysfonctionnements décelés quotidiennement au sein des services de communication  de ces  départements, qui sont devenus une simple façade trompeuse, dont la seule préoccupation est de  camoufler la trivialité, l’ambiguïté et la faiblesse du gouvernement Akhannouch.

Lorsque les journalistes réclament le droit à l’information, l’accès libre aux sources d’information, la libre transmission des nouvelles ils le font dans l’intérêt du public. C’est une condition indispensable, sans laquelle il n’y aurait pas de devoir d’information des citoyennes et citoyens. Aussi est-il nécessaire de bien prêter attention quand on recrute des gens pour assumer la responsabilité de « communiquer » avec la presse au sein des départements ministériels.

Force est de constater que certains responsables en charge de la communication au sein des départements du gouvernement Akhannouch,  s’emploient à voiler les informations et données liées aux secteurs gouvernementaux, voire à s’en vanter entre eux.

C’est le cas de l’énigmatique équipe du service communication sur lequel s’appuie Mme Ghita MEZZOUR, Ministre de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration. En effet, cette équipe interpelle à plus d’un titre, notamment au niveau de l’approche communicative défaillante d’un ministère qui se doit d’être un modèle de développement, de modernisation et de communication avec les médias  aux orientations éditoriales différentes.

Mme Amal Al-Alami, qui chapeaute le service communication depuis belle lurette au sein de ce ministère, qui devrait communiquer davantage pour expliquer les tâches, les efforts consentie et les chantiers ouverts par ce nouveau département, n’a rien à voir avec la communication à moins qu’elle ne soit imposée : clientélisme oblige.

La transition numérique, la modernisation et la réforme de l’administration doivent commencer par l’entourage du ministre d’abord, et non l’inverse, comme dirait Saint Mathieu :« Faites ce que je vous dis et non pas ce que je fais ».

La mission de cette dame, sur qui la ministre Ghita MEZZOUR compte tant, se limite à envoyer des communiqués et notamment son numéro de téléphone, qui ne répond pas à ceux qui veulent vérifier, s’assurer d’une information ou qui sont à la recherche de données supplémentaires pour combler les failles du contenu de ces communiqués devenus similaires, comme si leur rédacteur était une même personne dans tous les départements  du gouvernement de Aziz Akhannouch.

Une xyloglossie qui ne veut rien dire, sorte de « langue de bois » qui prétend servir à communiquer mais qui en réalité fait tout le contraire. Des communiqués gouvernementaux bidons aux contenus faibles, pleins d’erreurs de toutes sortes.

Le modèle en est ces communiqués, que nous envoie cette dénommée « Al Alami », et dont la plupart sont écrits dans une langue médiocre et un style dépassé.

Le pire c’est que, lorsqu’on fait appelle à cette personne, chargée de communiquer avec les journalistes, pour s’enquérir de ses graves erreurs, elle ne répond même pas et tous les appels restent sans suite aucune, comme si nous devions nous soumettre à elle comme des serfs qui travaillent la terre dans son domaine…

Ces personnes, qui prétendent être spécialisées dans le domaine de communication avec les medias, ne sont en fait qu’une lourde charge et un fardeau pour le budget de l’État, et il est tant que les responsables y mettent un peu d’ordre, pour mettre fin à leur avidité et éviter la dilapidation de l’argent du contribuable, sans pour autant effectuer les tâches pour lesquelles ils ont été embauchés.

C’est le cas de cette dame, qui vous envois un rapport plein d’erreurs, de lacunes et qui souffre d’insuffisance de données, et lorsque vous l’appelez pour vous renseigner, elle ne daigne même pas répondre, alors que sa mission est de communiquer, prendre contacte avec les journalistes et leur fournir les informations dont ils ont besoin…

 Sous le gouvernement Akhannouch, le service communication pose «problème». Tels des sourds-muets, ceux qui en sont responsables ont de mauvaises relations avec la presse. La ministre Ghita MEZZOUR doit en être consciente, vue la lourde responsabilité qu’elle assume. Elle devrait penser, d’abord, à changer les bras cassés, dont elle a hérité de son prédécesseur, s’il veut atteindre les objectifs de développement souhaités.

Comment un ministère peut-il travailler sur la transition numérique, avec des personnes dépassées, telles des pièces «rouillées» et «sclérosées», qui ne peuvent même pas décrocher un téléphone portable pour répondre aux appels des journalistes.

C’est dire que, le nom que porte ce ministre n’a rien à voir avec la réalité. Et si les choses continuent ainsi vers plus de médiocrité, la ministre Ghita MEZZOUR ne fera, avec son département, que marche arrière, et n’ira pas de l’avant comme elle l’aspire, si tant est qu’elle ait vraiment cette aspiration.

Comment est-il possible que ce genre de complaisance, d’indolence et de laxisme, voire même de négligence délibérée, perdure au sein d’un ministère nouvellement créé, censé assurer la mise en place d’une Stratégie de Communication avancée, pour accompagner le citoyen marocain via des outils et des moyens développés de ce département, dont la création a été une fierté pour tous les Marocains.

In fine, la situation pose  de nombreuses interrogations sur les véritables raisons de cette grave défaillance au niveau de la communication, et il semble qu’on est devant une problématique catastrophique qui nécessite une intervention urgente pour remédier aux disfonctionnements qui entachent l’image du département, portent atteinte à la crédibilité de ses responsable, et partant, à celle de tout le gouvernement Akhannouch.

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