samedi 27 juillet 2024

L’équipe nationale : c’est l’heure de plier bagages

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Hakim Bahechar

  L’équipe nationale rebrousse chemin vers le Maroc Une surprise penseraient les uns, et un mérite penseraient les autres. Mais la réalité veut que Le Maroc, éliminé prématurément de la CAN 2012, sorte de la compétition par la plus petite des portes suite à sa défaite par le Gabon par 3 buts à 2.

 

  Une surprise penseraient les uns, et un mérite penseraient les autres. Mais la réalité veut que Le Maroc, éliminé prématurément de la CAN 2012, sorte de la compétition par la plus petite des portes suite à sa défaite par le Gabon par 3 buts à 2. Nul ne pouvait s’attendre à un tel scénario qui a sonné le glas aux espoirs de la sélection et des supporters marocains. Pourtant, ce second match était l’occasion pour les Lions de l’Atlas de se réconcilier avec le public, et pour Eric Gerets d’expier ses erreurs tactiques survenues lors du premier match face à la Tunisie. Mais, au lieu de se ressaisir et tirer profit de la première défaite, l’équipe nationale a raté le coche. Si le sélectionneur Belge croyait pouvoir remporter la CAN en alliant les élites des championnats internationaux et un arsenal de vedettes, il n’en demeure pas moins que cet atout peut très bien s’avérer un talon d’Achille pour une sélection jeune en cours de construction.

 

   La CAN est une compétition qui nécessite des préparations spécifiques et très particulières. Sur ce plan, le public a adressé bien avant le début de la compétition, des remontrances claires à Gerets qui a décidé de choisir Marbella comme camp de concentration. Une ville dont le climat ne représente aucune similitude avec celui du Gabon ou de la Guinée équatoriale, pays organisateurs de la CAN2012. S’en suivent alors les salves de reproches suite aux deux défaites.

 

  Le Maroc, en amont considéré comme favori, n’a pu en 180 minutes de jeu s’imposer en aucun des deux matchs qu’il a disputés. In fine, il ne reste désormais à l’équipe nationale qu’un seul match de «formalité» contre le Niger, lequel a également quitté la compétition après sa seconde défaite face à la Tunisie.
 

 

  Le comble serait encore de perdre ce troisième match. La victoire sauverait l’honneur et ferait, malgré tout, un petit plaisir qui conviendrait au public comme à l’auteur de ces lignes.

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