samedi 27 avril 2024

Des ONGs dénoncent le déni des droits humains à Tindouf

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Lareleve.ma-MAP

 

  Plusieurs ONGs ont dénoncé, au cours de la 20ème session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, le déni des droits humains dans les zones contrôlées par des milices séparatistes, comme c’est le cas dans les camps de Tindouf.

 

  Intervenant lors des débats sur la promotion et protection de tous les droits sociaux, économiques et culturels, y compris le droit au développement, l’association  » Action Internationale » pour la Paix et le Développement dans la région des Grands Lacs (APID) a regretté que dans certaines zones, contrôlées par des milices séparatistes, les droits de l’homme continuent d’être violés quotidiennement .

 

  De graves violations des droits civils et politiques, y compris les arrestations et détentions arbitraires, des assassinats sélectifs, la violence et les abus sexuels des femmes et des enfants ont lieu dans les zones de conflit, en particulier celles sous le contrôle de milices armées, a affirmé l’APID.

 

  Par ailleurs, lors d’un panel dédié au droit à l’éducation, tenu en marge de la session, plusieurs ONGs ont mis l’index sur la situation des enfants dans les camps de Tindouf.

 

  Lors de ce débat, les représentants de l’APID, de l’Internationale démocratique du centre, de l’Organisation Camerounaise de Promotion de la Coopération Economique Internationale (OCAPROCE), de Synergie, de l’Agence Internationale pour le Développement (AIDE) et l’Internationale Démocratique du Centre (IDC) ont, tour à tour, évoqué le cadre normatif du droit à l’éducation et le contexte juridique de cette problématique à l’intérieur des camps.

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