samedi 27 avril 2024

Libye – des pays arabes soutiennent la sédition à l’Est (CNT)

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  Ahmed Zoubaïr, membre du Conseil national de transition libyen, a été élu à la tête de la Cyrénaïque, le 6 mars 2012.

 

 

 

 

 

 

Lareleve.ma-AFP

  Les autorités de transition en Libye ont accusé mardi, sans les nommer, certains pays arabes de soutenir la sédition, faisant référence à l’autonomie proclamée dans la matinée par des chefs de tribus et de milices de l’est de la Libye.

 

 

  Des pays arabes frères, malheureusement, financent et parrainent la sédition qui s’est produite dans l’Est pour ne pas être contaminés par la révolution, a affirmé Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir, lors d’une conférence de presse à Tripoli.

 

 

  C’est leur crainte de la révolte qui a poussé ces pays frères à accorder leur appui à la sédition, a estimé M. Abdeljalil.

 

 

  Ce qui arrive aujourd’hui est le début d’une conspiration contre le pays. C’est une question très dangereuse qui menace l’unité nationale, a-t-il dit, mettant en garde contre des conséquences dangereuses pouvant conduire à une Libye divisée et non-démocratique.

 

 

  La Libye, depuis le début, est une nation avec une capitale, Tripoli, a-t-il ajouté.

 

 

  Des milliers de personnes ont assisté mardi matin à une cérémonie de proclamation de l’autonomie de la Cyrénaïque (est) au cours de laquelle a également été nommé un Conseil chargé de gérer les affaires de cette région, marginalisée durant les 42 années de règne sans partage du colonel Kadhafi et d’où est partie la révolte il y a un an.

 

 

  Le Conseil intérimaire de Cyrénaïque a été établi sous la direction de Cheikh Ahmed Zoubaïr al-Sénoussi pour gérer les affaires de la région et défendre les droits de ses habitants, précise le communiqué.

 

 

  Ce Conseil reconnaît toutefois le CNT qu’il qualifie de symbole de l’unité du pays et représentant légitime (de la Libye) aux sommets internationaux.

 

 

  Le CNT, qui a déménagé son siège de Benghazi à Tripoli après la libération du pays, peine à exercer son autorité à travers le pays. Beaucoup d’anciens rebelles ont ignoré ses appels à se placer sous l’autorité du gouvernement.

 

 

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