vendredi 17 mai 2024

Guterres dans l'Est libyen pour une rencontre avec le maréchal Haftar

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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, devra visiter ce vendredi l’est de la Libye pour y rencontrer le maréchal Khalifa Haftar.

« Mon objectif reste le même: éviter la confrontation militaire », a-t-il souligné sur son compte Twitter.

Il a réaffirmé qu' »il n’y a pas de solution militaire à la crise libyenne, seulement une solution politique ».

La visite du patron de l’ONU depuis mercredi en Libye avec l’objectif de « soutenir le processus politique » dans ce pays a coïncidé avec une montée de tensions, notamment l’ordre donné par le maréchal Khalifa Haftar à ses forces « d’avancer » sur Tripoli.

En réaction, Fayez Al-Sarraj, chef du Gouvernement d’Union Nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, a ordonné à ses commandants militaires à utiliser la force après l’avancée des troupes du maréchal Khalifa Haftar sur l’ouest du pays.

Selon des sources médiatiques libyennes, le Premier ministre Fayez al-Sarraj a donné l’ordre aux forces qui le soutiennent de se tenir prêtes pour « faire face à toute menace ».

Il a aussi chargé les chefs d’état-major de la Force aérienne de mener des frappes aériennes et d’utiliser la force pour faire face à tous ceux qui constituent une menace pour la vie de civils et voulaient porter préjudice aux installations vitales.

De puissants groupes armés de la ville de Misrata (ouest), loyaux au GNA, se sont également dits jeudi « prêts (…) à stopper l’avancée maudite » des pro-Haftar.

Dans un communiqué, ils ont demandé au chef du GNA, M. Al-Sarraj, de donner ses « ordres sans délai » aux commandants des forces dans la région ouest « pour affronter ce rebelle ».

Depuis la chute de régime de Mouammar Kadhafi en 2011, des milices rivales s’adonnent à une lutte d’influence pour dominer la capitale et contrôler les institutions et les richesses du pays, plongé dans le chaos.

La Libye est divisée avec la présence dans l’Est d’un cabinet parallèle appuyé par l’ANL autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar, tandis qu’est installé à Tripoli le Gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale.

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