vendredi 26 avril 2024

Dossier du médecin « N.A » à Dakhla: De nouveaux faits qui changent le cours de l’affaire

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«La dénommée « N.A », femme médecin de premier recours spécialiste en obstétrique et gynécologie, exerçant au Centre Hospitalier Régional Hassan II de Dakhla, perçoit normalement son salaire mensuel et aucune décision ministérielle n’a été prise à son encontre, contrairement aux allégations et fausses rumeurs circulant sur les plateformes et réseaux sociaux qui prétendent sa suspension»,  affirme une source bien informée au sein du ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Le dossier de « N.A »  a été soumis au conseil de discipline, sur la base de procès-verbaux émis par l’Inspection Générale du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, qui a relevé un ensemble de fautes professionnelles commises par l’intéressée, dont certaines d’une extrême gravité, confirme  la même source, soulignant que cette décision n’avait rien à voir avec une quelconque rencontre passagère avec le ministre lors de sa visite dans la ville de Dakhla il y a environ un an.

«Convoquée par les inspecteurs au niveau de l’administration centrale du ministère de la Santé et de la Protection sociale pour répondre des accusations portées contre elle, celle-ci s’est déchainée contre eux d’une manière immorale, proférant un déluge d’insultes et de jurons devant l’étonnement de tous..» explique La même source,

La même source ajoute que « N.A » avait récemment remis un certificat médical signé par un médecin exerçant dans la région de Casablanca, alors qu’elle travaillait dans des cliniques privées à Dakhla, ce qui a poussé le ministère de la Santé à convoquer le médecin pour enquête.

«L’affaire est portée devant les autorités compétentes en vue d’enquêter et prendre les mesures juridiques nécessaires», révèle la même source ajoutant que le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a désigné un comité ad hoc chargé de suivre cette affaire, après qu’il ait été prouvé que «N.A» était impliquée dans l’usage des réseaux sociaux pour ternir l’image et la réputation du Centre hospitalier régional Hassan II de Dakhla afin d’attirer la population vers la clinique privée dans laquelle elle exerce illégalement, en compagnie de son mari, suspendu de son travail, tout en tirant des revenus financiers de plus de 30 mille dirhams à travers ces pratiques honteuses.

La même source souligne que «N.A» avait auparavant refusé le soutient de ses collègues syndicalistes de peur qu’ils  découvrent les accusations contenues dans son dossier disciplinaire et pour que la vérité ne soit pas révélée aux citoyens et  perdre ainsi leur sympathie.

«La dénommée « N.A » avait poussé ses collègues du service de gynécologie-obstétrique à fuir définitivement la fonction publique en raison de ses pratiques contraires aux principes éthiques et déontologiques au sein de la profession», conclut notre source.

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