vendredi 26 avril 2024

Algérie : le régime perd sa boussole et vise les étoiles

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« Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas », disait Napoléon Bonaparte. Une citation qui reflète l’état de psychose du régime algérien. Un régime de tous les maux qui est, aujourd’hui, « à l’épreuve de ses contradictions. Pire, il court aveuglement vers l’inéluctable enfermement ». C’est ainsi que les opposants algériens le qualifient.

D’autres y voient même « le Don Quichotte du 21e siècle », affaibli par l’âge mais qui garde tout de même ce flux nerveux, le titillant, de temps à autre, pour livrer des guerres imaginaires ou se frotter aux géants de la région.

Infatigable, ce régime, peu commode, crache du feu de partout et dans tous les sens.

« La crise mondiale née de l’invasion de l’Ukraine montre à quel point l’Algérie est pieds et poings liés face à la Russie et que sa marge de manœuvre reste étroite, voire inexistante, face à l’Union Européenne », explique un autre opposant et spécialiste de la politique algérienne. Selon lui, « Alger cherchait par tous les moyens à nuire aux bonnes relations entre le Maroc, son ennemi juré, et La Russie », préoccupé ailleurs pour satisfaire les caprices d’un régime « fou-allié ».

 *Don Quichotte à l’arène des grands

La récente position de l’Espagne sur le dossier du Sahara et sa position en faveur du plan d’autonomie, présenté en 2007 par le Maroc, reconnaissant ainsi la marocanité du Sahara, a eu un effet de bombe sur le « Don Quichotte » qui ne dégaine jamais, même face aux géants.

Alger riposte et menace Madrid du pire : « Plus de livraison de gaz ». Et ce possible ? Mais, « l’Algérie avait pourtant promis de tout faire pour honorer ses engagements pour livrer les quantités de gaz promises à l’Espagne », criait son président. Une promesse que le chef de sa diplomatie n’a cessé de déclarer, partout, suite à la fermeture décidée par Alger du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui passait par le Maroc.

Du chantage qui déplait à l’union Européenne. « Il est inconcevable pour un état d’imposer ses positions et ses lois à un autre état », rappelle Madrid qui ne compte pas céder à cette manœuvre.

Encore une fois, pour faire entendre sa voix, Alger défie toute l’Europe. Pour ce faire, elle cherche un prétexte pour ne plus fournir du gaz à l’Italie. Comment ?  » Sur le front Est, c’est le voisin tunisien qui semble à son tour dans le collimateur de l’Algérie qui n’accepte pas que celui-ci puisse avoir des positions autres que celles qu’elle lui dicte », annonce  un observateur tunisien.

Une misérable manœuvre pour attirer l’attention de Moscou et lui rappeler que le régime militaire est prêt à sacrifier, cette fois-ci pour de bon, un million, voire plus, de « Moudjahidine », dans une guerre économique fatale pour le peuple algérien.

Un opposant algérien l’a dit un jour :  » Le vampire ne dort que dans le sang ».

La suspension du Traité d’amitié Algérie-Espagne, vue par le célèbre caricaturiste et bédéiste algérien, Hichem Baba Ahmed, dit «Le Hic».

 « Don Quichotte » se ligote…

Au final, « l’Algérie se retrouve encerclée par des problèmes qu’elle a elle-même créés pour s’ériger comme interlocuteur privilégié sur la rive Sud de la méditerranée, voire au-delà, aux portes de l’Europe et lui permettant de continuer de violer en toute impunité les droits de l’Homme et les revendications légitimes internes », conclut un militant.

Lors de la rédaction de cet article, nous avons appris, d’une bonne source, qu’Alger a mis au point un projet de lancement d’un satellite militaire. Il est fort probable que « Don Quichotte » se livrera, cette fois-ci, une « guerre des étoiles ».

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