samedi 27 juillet 2024

Le CNDH réédite six films de fiction sur une partie de l’histoire contemporaine marocaine

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Lareleve.ma-MAP

 

  Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a réédité six films de fiction qui se penchent sur une partie de l’histoire contemporaine marocaine (1956-1999), objet du travail de l’Instance Equité et Réconciliation (IER).

 

  Selon un document du CNDH, la réédition de ces films, produits entre 2000 et 2004, intervient dans le cadre du programme d’accompagnement des recommandations de l’IER en matière d’archive, d’histoire et de mémoire et vise à rendre hommage à une pléiade de cinéastes marocains qui ont été pionniers dans le processus de lecture pluraliste du passé des violations des droits de l’Homme.

 

  Les films réédités sont « Ali, Rabia et les Autres » d’Ahmed Boulane, « Taif Nizar » de Kamal Kamal, « Mémoire en détention » de Jilali Ferhati, « Mouna Saber » de Abdelhai Laraki, « Jawhara, fille de prison » de Saad Chraibi et « La chambre noire » de Hassan Benjelloun.

 

  Cette action intervient dans le cadre du programme IER 2, dont l’objectif est de renforcer le processus d’établissement de   la démocratie et des droits humains et de mettre en ?uvre les recommandations de l’IER relatives à la préservation des archives, à la recherche historique, à la vulgarisation et à la diffusion des connaissances en histoire contemporaine et à la préservation de la mémoire, indique le document.

 

  Les films réédités « ont pour point commun d’affronter la partie la plus récente et la plus tourmentée de notre histoire », indique le président du CNDH, Driss El Yazami, dans une présentation, ajoutant que « ce faisant, le CNDH entend rendre hommage à ces créateurs qui ont contribué, par leur talent, au long processus de lecture informée et pluraliste que le Maroc a entrepris de son histoire depuis une décennie ».

 

  Rappelant les différentes mesures prises dans le cadre de « cette confrontation, courageuse et inédite, à l’histoire et à la mémoire », M. El Yazami a rappelé que « dans ce processus, les réalisateurs marocains ont été pionniers, puisque le premier film date de l’année 2000 ».

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