dimanche 5 mai 2024

La 18ème édition du (SIEL): «Le livre support du savoir et pilier du développement»

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Salima Guisser

  Un nombre d’exposants jamais atteint! 800 éditeurs prendront part à la 18ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) qui se tiendra du 10 au 19 février à Casablanca.

 

   «C’est la première fois qu’on atteint ce chiffre», indique Hassan Al Ouazzani, directeur du Livre au ministère de la culture et coordinateur du comité d’organisation du 18ème SIEL. Une édition dont l’invité d’honneur sera l’Arabie saoudite. Un choix qui se justifie, selon ce responsable, par la volonté de veiller à refléter la pluralité de ce pays.

 

  Le salon sera également distingué cette année par une riche programmation ayant, non seulement, trait à la culture mais aussi à des événements ayant marqué le monde. «On va sortir un peu de la critique littéraire pour aborder des sujets d’actualité», précise M. Al Ouazzani. Ainsi, le Printemps arabe figurera au menu des tables rondes animées par des sociologues, auteurs et intellectuels issus de différents horizons.

 

  Le 18ème SIEL, qui a choisi pour thème «Le livre support du savoir et pilier du développement», se caractérisera aussi par l’organisation d’une exposition intitulée «Le premier livre littéraire». Le but, selon les organisateurs, étant, entre autres, de tracer une chronologie des moments forts de l’édition au Maroc depuis le protectorat. «Un beau livre et une bibliographie seront publiés à cette occasion. Ils porteront des témoignages d’écrivains marocains sur la manière dont ils ont vécu leur premier livre», confie M. El Ouazzani.

 

   Et pour un large accès à la programmation du salon, un site web est spécialement mis en place pour les utilisateurs du Net. Aussi une page Facebook SIELCOM leur est réservée pour créer un espace d’échange et de débat.

  

  A son tour, la population juvénile n’est pas en reste. Elle se verra consacrer le concours «Jeunes et lecture… quels regards?». Une compétition qui sera ponctuée, selon les organisateurs, par l’octroi de chèques-livres aux gagnants. De quoi inciter à lire davantage!

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