Les pays africains vont entamer un nouveau processus de retrait de la reconnaissance de la « rasd », annonce le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, depuis la capitale ivoirienne Abidjan.
Selon le site medie24, qui a rapporté l’information, le ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Bourita, prédit dans une interview à l’agence espagnole EFE que depuis le sommet euro-africain qui a commencé mercredi 29 novembre à Abidjan, les pays africains vont entamer un nouveau processus de retrait de la reconnaissance de la « rasd » également présente au sommet.
« La tendance actuelle est que les pays ne reconnaissent pas (la RASD.) Vous souvenez-vous de tout pays qui l’a récemment reconnue? Je peux vous dire par contre ceux qui la retirent, comme le Malawi. à partir de demain [jeudi 30 novembre], il y en aura d’autres (…) et cela continuera comme ça « , explique Bourita à Abidjan.
Pour Bourita, la présence simultanée du Maroc et de la « rasd » ne sera pas un problème car cette délégation est pour le Maroc « invisible », puisque « la rasd n’existe pas et n’existera jamais pour nous ».
Bourita insiste dans l’interview que « le Maroc a pris une mesure offensive de ne jamais laisser sa chaise vide ».
« Nous ne devons jamais laisser les adversaires avancer leurs thèses, décider (…) le Maroc expliquera leurs raisons et convaincra (les autres pays de l’UA) de sa position », argumente-t-il.
L’Union africaine était pour la rasd une «terre dans laquelle ils se sentaient à l’aise. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient et ils avaient un domaine dans lequel ils s’exprimaient». Selon les termes de Bourita.
« Ce n’est plus le Maroc qui va être mal à l’aise, le Maroc poursuivra son offensive », explique-t-il.