Salim Bahadi, un membre dirigeant de Jamaat Al Adl Wa Al Ihssane, est condamné, par le tribunal de première instance de Salé, à 2 mois de prison ferme et une amende de 50.000 dirhams, et ce pour fraude.
En effet, les services de la gendarmerie royale ont procédé, dernièrement, à l’arrestation de Salim Bahadi, impliqué dans une affaire de fraude qui représente un grand danger pour la santé des citoyens.
Selon nos sources, les services de la Gendarmerie Royale ont découvert, au cours d’une patrouille, un entrepôt appartenant à l’inculpé, destiné à produire des frites, sans autorisation et en l’absence de conditions de sécurité sanitaire.
L’enquête a confirmé que la personne concernée utilisait des pommes de terre endommagées auxquelles sont ajoutés des produits suspects pour retrouver leur couleur. Des actes criminels qui n’ont rien à voir avec les pratiques d’un soi-disant bon musulman.
Voilà donc un autre exemple révélateur des pratiques diamétralement contradictoires avec les discours prônés par les dirigeants et les adeptes de cette nébuleuse islamiste, dont le père et guide spirituel prétendait que la da‘wa permet de constituer une coupure avec le mal et le divertissement et que le croyant est celui qui combat son ego (nafs) car l’ego c’est le mal!
Nul doute que ce nouveau scandale, un de plus, écornera davantage l’image de ce mouvement drapé de « vertu » et de « probité », qu’est Al Adl Wal Ihssane.
Ce scandale met en évidence la grave crise éthique que traverse ce mouvement, qui n’aurait pas su rassembler ses cadres, à plus forte raison ses disciples, autour d’une réelle charte de valeurs. Une crise profondément morale que les affaires à scandales ne sauraient démentir.