vendredi 21 juin 2024

Revue de presse de ce vendredi 14 juin 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 14 juin 2024:

Le Matin

La crise en mer Rouge a provoqué des détournements de routes commerciales vitales et mis en lumière l’importance de chaînes d’approvisionnement résilientes. Alors que les navires évitent la mer Rouge, le trafic maritime se réoriente vers des routes alternatives comme celle du cap de Bonne-Espérance. Cette situation crée de nouvelles opportunités pour des ports stratégiquement situés, tels que Tanger Med au Maroc, qui pourraient tirer parti de cette redirection des flux commerciaux pour renforcer leur position sur la scène mondiale. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de l’entité de recherches macroéconomiques et sectorielles «BMI», relevant de Fitch Solutions.

Mubawab dévoile le bilan de l’activité immobilière sur sa plate-forme au cours de la période janvier-avril 2024. Il révèle que, concernant l’achat, la demande a vu sa part dans les recherches sur la plateforme augmenter de 24 à 27%. L’offre a, pour sa part, grimpé de 20 à 30%. Les appartements de deux chambres (52% des recherches) et de trois chambres (31%) sont particulièrement demandés, avec une offre respective de 49 et 36%. En ce qui concerne les superficies, les appartements de 50 m² à 80 m² représentent 42% de la demande totale, suivis par ceux de 80 m² à 100 m² avec 21%. Les appartements de moins de 50 m² et de plus de 170 m² affichent une demande plus modérée. Par ailleurs, l’offre et la demande pour les appartements varient considérablement d’une ville à l’autre. Ainsi, la demande pour les appartements à Marrakech a augmenté de 46%, tandis que dans d’autres villes comme Casablanca, Rabat et Tanger, l’offre a diminué de 13 à 19%.

L’Opinion

Malgré les aléas de la conjoncture, l’économie nationale émet de sérieux signaux de redressement. Les secteurs des services marchands non financiers et du commerce de gros rencontrent, certes, quelques difficultés, mais il n’empêche que les chefs d’entreprise se montrent optimistes pour le deuxième trimestre de l’année courante. C’est ce qui ressort de la note de conjoncture publiée, jeudi, par le HCP. L’optimisme des professionnels est nourri par une augmentation de l’activité globale. Les anticipations des patrons seraient dues à la hausse de l’activité prévue dans les branches des «Transports Aériens», des «Transports terrestres et transports par conduites» et de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports».

Le vendredi 14 juin est une journée particulière où l’on rend hommage aux donneurs du monde entier. Elle vise également à sensibiliser aux enjeux du don de sang et aux besoins de sang et aux produits sanguins sécurisés pour notamment éviter les pénuries dans les hôpitaux et les dispensaires, explique le le Centre National de Transfusion Sanguine et d’Hématologie (CNTSH) dans un communiqué. “En 2023, le Maroc a atteint le seuil recommandé par l’OMS avec un pourcentage de donneurs correspondant à 1% de la population générale. Par rapport à 2022, le total des dons de sang a augmenté de 11%, avec une hausse de 14% pendant le mois de Ramadan 2024 par rapport à l’année précédente”, selon la même source. Néanmoins, malgré la générosité des donneurs, il y a un besoin continu de dons pour tous les groupes sanguins, alerte Najia Amraoui, la cheffe du CNTSH. “Le don de sang relève de la responsabilité de tout un chacun. Il s’agit d’un devoir national, moral et religieux.

Au fil des années, une tendance marquante a émergé : la prédominance des filières scientifiques au baccalauréat. En effet, que ce soit par choix délibéré ou par orientation progressive, de plus en plus d’élèves optent pour ces domaines dans leur cursus au détriment des branches littéraires. Chiffres à l’appui : le nombre de candidats au baccalauréat en 2024 a atteint 493.651 dont 64% dans les filières scientifiques et techniques contre 35% dans les filières littéraires. Une tendance ancienne qui trouve ses racines dans une croyance profondément ancrée dans la culture marocaine, selon laquelle les filières scientifiques sont synonymes d’excellence professionnelle. « Malgré l’inexactitude de cette théorie, beaucoup d’élèves se retrouvent contraints à suivre des parcours scientifiques pour valider leur intelligence auprès de la société », déplore Mohamed Guedira, Professeur universitaire, expert en politique éducative et ingénierie des compétences.

L’Economiste

A partir du 1er juillet, les modalités de cession des biens immeubles connaîtront un profond changement. La loi de finances 2024 a institué, au niveau de l’article 139-IV du CGI, une mesure destinée à améliorer le recouvrement et la gestion des taxes locales: taxe d’habitation, taxe de services communaux (TSC) et taxe sur les terrains urbains non bâtis. Les notaires, adouls, avocats agréés près la Cour de cassation et toute autre personne exerçant des fonctions notariales ne pourront plus dresser aucun acte que sur présentation d’une attestation des services de recouvrement justifiant que les impôts et taxes relatifs au bien immeuble au titre de l’année de la cession et aux années non prescrites ont été payés. A défaut, ces personnes seront fiscalement solidaires avec les cessionnaires pour le paiement des créances fiscales.

Les Inspirations éco

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé l’octroi d’un prêt de 45,5 millions d’euros à Eczacıbaşı consumer products Maroc SARL AU (ECP Maroc). Ce prêt, équivalent à 500 millions de dirhams, marque le premier financement transfrontalier de son genre, visant à soutenir l’acquisition de Jeesr, un des principaux fabricants de produits en papier tissu au Maroc. ECP Maroc, filiale d’Eczacıbaşı consumer products, prévoit d’utiliser ce financement pour renforcer sa présence sur le marché marocain grâce à une intégration verticale. Cette stratégie permettra à l’entreprise de capturer une valeur ajoutée supplémentaire et de débloquer des énergies importantes. Parmi les avantages attendus figurent des économies d’échelle, l’optimisation des lignes de production et une efficacité accrue.

À l’approche de l’Aïd Al-Adha, les prix des produits alimentaires connaissent une hausse significative, contrastant avec la stabilité des prix du carburant. La demande croissante a déclenché une nouvelle vague d’inflation, particulièrement pour les produits alimentaires. Selon les professionnels, cette fluctuation est expliquée par la loi de l’offre et de la demande, bien que les intermédiaires contribuent aussi à l’augmentation des prix. Cependant, le carburant fait exception et devrait se stabiliser, voire baisser légèrement, selon les experts du secteur. Mostafa Labrak, directeur général d’Energysium et expert en énergie, attribue cette tendance à des facteurs externes, principalement les tensions mondiales qui influent sur les prix du pétrole brut et raffiné. Cette baisse survient après une stabilisation des prix lors de la dernière quinzaine.

Al Akhbar

A quelques jours de l’Aid Al Adha, plusieurs rues et quartiers de la capitale ont été transformés en marchés à ciel ouvert par des vendeurs d’ovins et de caprins. Ces vendeurs ont critiqué « la Commune de Rabat qui exige le paiement de 50 dirhams pour chaque tête qui pénètre le marché », notant que « pareille attitude exacerbe les souffrances des vendeurs et des acheteurs et augmente les prix». Ils ont appelé à appliquer l’expérience de la ville de Salé dans la gestion des souks de bétail lors de l’Aïd, où le Conseil de la ville a refusé de déléguer leur gestion aux entreprises privées, ce qui a été accueilli favorablement par les vendeurs car cette décision sert les intérêts du Conseil de la ville et surtout du consommateur, avec des frais ne dépassant pas 10 dirhams par tête d’ovin et 50 dirhams par camion. Les marchands de moutons ont estimé que ces prix s’inscrivent dans la volonté du Conseil d’attirer des vendeurs au marché et de proposer ainsi une offre diversifiée face à la demande croissante de la population.

Assabah

La deuxième réunion du bureau politique du parti de l’Authenticité et de la Modernité sous sa composition élue a connu une forte tension provoquant des altercations entre un membre de la direction collégiale du secrétariat général et un dirigeant influent au sein de la formation politique, qui n’ont pas décoléré sans l’intervention de Mehdi Bensaid qui représentait Fatima Ezzahra El Mansouri à cette réunion. Le président de la région Marrakech-Safi, Samir Goudar, chargé par la direction collégiale de diriger le pôle organisationnel du parti, n’a pas accepté que le membre de cette direction collégiale, Salaheddine Abou El Ghali empiète sur ses prérogatives. Selon des sources du quotidien, la relation entre les deux parties s’est dégradée et nécessite une intervention sévère de Fatima Ezzahra El Mansouri pour calmer les esprits et ainsi éviter des scissions lors des prochaines réunions du bureau politique, car El Mansouri compte diriger le gouvernement du mondial, après le scrutin législatif de 2026, en tant que première femme dans l’histoire politique du Royaume, à diriger le gouvernement.

Al Massae

Le taux de scolarisation des enfants de 4 à 5 ans a atteint 78,7% au titre de l’année 2023-2024, avec 951.596 élèves préscolarisés (+2,2%), selon le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. L’élargissement de l’offre scolaire, notamment en milieu rural avec le soutien de l’Initiative nationale pour le développement humain, et l’adoption d’une gestion déléguée ont contribué à l’accélération de la généralisation d’un enseignement préscolaire de qualité, souligne le ministère dans son bilan statistique de l’Éducation pour l’année 2023-2024. Concernant l’enseignement public, le nombre total des élèves dans les trois cycles, y compris le préscolaire, s’élève à 7.392.050 élèves, en évolution de 1,1% par rapport à l’année précédente, précise le ministère, ajoutant que les filles représentent 48,9% du total des apprentis.

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