jeudi 9 mai 2024

Revue de presse de ce jeudi 21 mars 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi 21 mars 2024:

L’Opinion

  • Le gouvernement Akhannouch semble déterminé à accélérer le processus de réforme du régime des retraites. Ce chantier a fait l’objet mardi d’une réunion de travail, au cours de laquelle la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a présenté les scénarii possibles pour la réforme. Mais, plusieurs points de divergences avec les syndicats doivent d’abord être réglés. Il s’agit notamment de la question de l’âge de départ à la retraite que le gouvernement veut fixer à 65 ans tout en actant une hausse des cotisations pour tout le monde et un gel des revalorisations des pensions pendant dix ans. Une proposition qui peine toujours à gagner l’adhésion des syndicats, lesquels plaident pour l’âge de 63 ans avec la possibilité de travailler jusqu’à 65 pour ceux qui le souhaitent. Face à la divergence des points de vue et la nécessité de mettre en œuvre la réforme au cours de l’année 2024, le gouvernement se trouve face à un défi majeur : celui de sauver les Caisses de retraite tout en préservant, à la fois, l’équilibre financier et le pouvoir d’achat des salariés, déjà éprouvés par les effets de l’inflation.
  • Les derniers matchs de la Botola 1 ont été le théâtre de nouvelles confrontations entre les publics, causant des dégâts matériels et humains importants dans plusieurs villes du Royaume. Après les événements dramatiques de Tétouan en marge du match MAT-Raja pour le compte de la 21ème journée du championnat, de nouveaux actes de vandalisme ont émaillé la rencontre entre l’AS FAR et l’Olympique Club de Safi, samedi dernier à Kénitra, conduisant à l’arrestation d’une quinzaine de supporters. Alors que le gouvernement vient d’approuver un projet de décret portant création des commissions locales pour la lutte contre la violence dans les enceintes et tandis que le pays se prépare pour accueillir la prochaine CAN et le Mondial 2030, ce retour en force du hooliganisme interpelle à plus d’un titre sur l’efficacité du dispositif de la lutte contre ce fléau social, engagé par le Royaume.
  • Les perspectives économiques pour l’année 2024 suscitent peu d’optimisme. Alors que la Banque centrale avait anticipé une croissance de 3,2%, les derniers chiffres révèlent une révision à la baisse, à seulement 2,1%. Cette révision est principalement attribuée à des préoccupations concernant la campagne agricole, qui risque de sous-performer par rapport aux années précédentes. De plus, l’économie nationale est confrontée à une forte augmentation de la circulation de liquidités, avec une croissance de 11%, dépassant la moyenne de 6% observée les années précédentes. “Auparavant, le rythme de croissance du cash sur le long-terme était de 6% à 7%, ce qui était acceptable au vu de la croissance démographique. Si on exclut l’année 2020 avec la crise Covid, cette croissance atteint désormais 11%”, a expliqué le wali de Bank Al Maghrib Abdellatif Jouahri en conférence de presse.

Le Matin

  • Le phénomène de la mendicité a été exacerbé par la Covid-19 et ses répercussions économiques. C’est ce qui ressort de l’avis rendu public mercredi dernier par le Conseil économique, social et environnemental. Par ailleurs, le Conseil révèle, selon une consultation publique qu’il a réalisée, que 98% des citoyens interrogés ont déclaré considérer la mendicité comme un phénomène social dangereux «portant atteinte à la dignité des personnes». Le CESE constate que les mesures prises par les autorités restent limitées en termes d’efficacité, d’efficience et de résultats. Pour éradiquer ce fléau, il recommande notamment d’éliminer de toutes les formes de mendicité des enfants, de protéger les personnes en situation de vulnérabilité contre l’exploitation sous la couverture de la mendicité et de réhabiliter et réinsérer les personnes en situation de mendicité», ce qui nécessite avant tout d’œuvrer pour la «dépénalisation de la mendicité».
  • Masen s’apprête à installer un système de stockage thermique innovant au sein de sa plateforme de Recherche & Développement située à Ouarzazate. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet «Solheatair» qui associe des acteurs belges et marocains dans le but de développer une solution intégrée de production, stockage et valorisation de la chaleur produite par des sources d’énergies renouvelables, afin d’être utilisée dans des process industriels ou convertie en électricité au service de la transition énergétique.
  • Le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, est revenu, à l’occasion du point de presse à l’issue du Conseil de la Banque le 19 mars, sur différents sujets en rapport avec la politique monétaire. Ainsi, pour le projet de structure de défaisance des créances en souffrance, le gouverneur de l’Institut d’émission espère une installation de ce marché d’ici la fin d’année, si des complications ne surgissent pas dans les 100 derniers mètres du projet. Évoquant la montée du cash dans les transactions, le wali ne cache pas son inquiétude tout en révélant un projet d’enquête menée par son département de recherche sur la question. Au sujet d’Intelaka, Jouahri alerte surtout sur le taux de rejet des dossiers qui s’élève à 40%.

Libération

  • “L’Espagne doit avoir les meilleures relations avec un voisin comme le Maroc. C’est une règle de la politique étrangère et de la politique d’Etat’’, a affirmé le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, mardi au Sénat espagnol. Il a assuré à cet effet que “le Maroc est un partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme, dans le démantèlement de cellules djihadistes et dans la lutte contre l’immigration irrégulière, en plus de son importance pour le tissu économique espagnol’’. Les échanges commerciaux entre les deux pays dépassent les 21 milliards d’euros, et plus de 17.000 entreprises espagnoles exportent leurs produits vers le Maroc, a-t-il soutenu.

L’Economiste

  • La menace d’une année blanche pèse lourdement sur les étudiants en médecine, en grève depuis plus de 3 mois. Ils n’ont passé ni les examens ni les stages à l’exception des étudiants de la médecine militaire et des étrangers. Au rythme où vont les choses, le 4e mois de grève démarre sans qu’une solution ne profile à l’horizon. Le gouvernement reste inflexible sur la durée de la formation des médecins fixée à 6 ans au lieu de 7 comme auparavant. Pour les deux ministres en charge de ce dossier, Abdellatif Miraoui et Khalid Aït Taleb, cette question relève de la souveraineté de l’Etat. A ce titre, il est hors de question de faire marche arrière. Sur la réduction de la formation d’un médecin, Abdellatif Miraoui a fait preuve de fermeté. Pour lui, c’est un combat utopique face à une décision souveraine de l’Etat. Et personne n’a le droit de changer une politique publique sectorielle. Une position soutenue par le gouvernement.
  • Le dernier rapport de l’Office des changes sur l’industrie textile 2024, qui analyse les deux dernières décennies (2002/2022) n’en finit pas de révéler ses secrets. Cette enquête méthodique et minutieuse appuie, certes, le rôle crucial du secteur du textile et habillement, mais montre aussi que sa trajectoire récente bute contre des défis persistants. Une plongée dans les données et les tendances révèle un paysage complexe, où les exportations de vêtements et d’accessoires sont un véritable moteur de croissance, mais où la concurrence et les obstacles internes présentent des entraves significatives. Les exportations de produits textiles, en particulier les chemises, les costumes et les pantalons en coton, ont été des points forts de l’économie marocaine. Cependant, malgré des performances globalement stables, la part de marché du Maroc dans certains segments, comme les vêtements en bonneterie, montre des signes de stagnation voire de légère baisse. Cette tendance soulève des questions sur la nécessité d’ajuster les stratégies d’exportation pour maintenir la compétitivité sur le marché mondial.

Al Bayane

  • Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Vladimir Poutine suite à sa réélection Président de la Fédération de Russie. Dans ce message, le Roi exprime à Poutine ses chaleureuses félicitations pour le renouvellement par le peuple russe de sa confiance en sa personne, lui souhaitant plein succès dans la poursuite de ses efforts pour conduire la Fédération de Russie vers davantage de progrès et de prospérité. Le Souverain réitère, à cette occasion, sa ferme détermination à continuer à oeuvrer de concert avec Poutine pour le raffermissement des liens d’amitié distingués unissant les deux pays, basés sur l’estime mutuelle, la coopération fructueuse, et la volonté commune de consolider le partenariat stratégique entre le Maroc et la Russie dans les différents domaines, au service des intérêts des deux peuples amis.

Al Massae

  • Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé mercredi le déploiement d’une campagne nationale étendue pour renforcer la vaccination contre la rougeole, qui s’inscrit dans sa politique proactive visant à limiter la propagation des épidémies et à renforcer la riposte. Cette initiative vise à rétablir les niveaux de vaccination des enfants aux niveaux observés avant la pandémie de la Covid-19, qui a entrainé une baisse des taux de couverture vaccinale dans la plupart des régions et provinces du Royaume, explique le ministère dans un communiqué.

Bayane Al Yaoum

  • La concordance doctrinale entre le Maroc et les pays africains est un gage de paix et de sécurité entre leurs peuples, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq. S’exprimant à l’ouverture de la 4ème session de communication de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, Toufiq a expliqué que la doctrine joue un rôle important pour garantir la sécurité et la paix spirituelle en ce qu’elle permet d’immuniser le croyant contre la confusion et la discorde. Il a noté que le thème de cet évènement, « l’école Achaarite et les rites: cohérence scientifique et méthodologique au service des nécessités de la religion », vient confirmer l’appartenance doctrinale et spirituelle commune entre le Maroc et les pays africains.

Al Alam

  • Abdeljebbar Rachdi, membre du comité exécutif du parti de l’Istiqlal, a dévoilé les raisons qui ont retardé la tenue du congrès du parti de la balance, notant que le parti a toujours tenu à respecter la date de ses congrès. Rachdi, qui était l’invité d’un programme télévisé, a expliqué ce retard par la coïncidence de la fin du mandat du comité exécutif avec la pandémie du Covid-19 et le début des préparatifs aux échéances électorales, outre le séisme d’Al Haouz. Selon Rachdi, cela ne signifie pas que le parti est sous de meilleurs auspices, mais qu’il y a des divergences de points de vue sur plusieurs questions fondamentales comme les propositions sur la réforme des statuts du parti, la composition du Conseil national et la question de la réduction du nombre des membres du conseil.

Al Ittihad alichtiraki

  • La présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), Nezha Hayat, a présenté, mercredi à Rabat, le nouveau plan stratégique de l’Autorité pour la période 2024-2028. Fruit d’un travail collaboratif impliquant les ressources internes de l’Autorité et l’écosystème du marché des capitaux pour être au plus près de ses attentes et de ses besoins, ce troisième plan stratégique de l’AMMC s’inscrit dans la continuités des avancées enregistrées lors de la réalisation des deux précédents plans de l’Autorité, a indiqué Hayat lors d’une conférence de presse. Visant l’atteinte d’un marché des capitaux efficient et innovant, au service du développement de l’épargne et du financement de l’économie, ce nouveau plan repose sur 4 grands piliers thématiques et 1 pilier transverse déclinés en plusieurs actions prioritaires, a-t-elle ajouté.

Al Ahdat Al Maghribia

  • Le syndicat national de l’enseignement supérieur appelle le ministre de l’éducation nationale à entreprendre un dialogue sérieux et responsable sur les questions majeures se rapportant aux centres de formation des cadres du ministère de l’éducation nationale, rejetant les rounds de dialogue qui, selon eux, procèdent à la destruction de manière systématique de tous les accords précédents. Le syndicat a appelé à intégrer les centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation aux établissements d’enseignement supérieur en droite ligne avec la vision stratégique de la réforme de l’éducation, le rapport de la Cour des comptes et l’accord-cadre entre le syndicat et le chef du gouvernement.

Assahra Almaghribia

  • Dans un climat de piété et de recueillement, les Marocains commémorent, jeudi 10 Ramadan 1445 H, le 65è anniversaire de la disparition de Feu Mohammed V, l’occasion de rendre hommage au Père de la Nation, artisan de l’indépendance du Royaume et symbole de la lutte des peuples pour la liberté et l’émancipation. Il s’agit d’un moment de reconnaissance et de respect à la mémoire du regretté Souverain qui a consenti d’innombrables sacrifices, y compris l’exil auquel il a été forcé en compagnie de la Famille Royale par les autorités coloniales, pour le recouvrement de la pleine indépendance de son pays. Le défunt Souverain a rendu l’âme le 10ème jour du Ramadan de l’année 1380 H (26 février 1961), laissant aux Marocains le souvenir d’un Roi patriote, engagé et courageux qui a dédié sa vie à la cause juste de son pays, bravant pour cela d’innombrables difficultés, sans rien perdre de sa foi et de sa détermination.
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