vendredi 21 juin 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 11 juin 2024:

L’Economiste

Immobilier: légère augmentation des prix, encore

Les prix de l’immobilier continuent leur trend haussier. Au premier trimestre de l’année 2024, l’indice des prix des actifs immobiliers a enregistré une légère progression de 0,8%, par rapport à la même période de 2023. Ceci est dû à l’augmentation des tarifs du résidentiel et de ceux des terrains, soulignent Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), dans la note trimestrielle sur la tendance globale du marché immobilier. En effet, les propriétés résidentielles ont vu leur prix augmenter de 0,7%. La plus grande hausse est celle des appartements (0,8%). Côté maisons, la variation est à peine perceptible, avec une petite augmentation de 0,1%. A l’inverse, les prix des villas ont reculé d’un petit 0,2%. Le foncier s’est également apprécié. Sa valeur a gagné 1,2% en 2024 par rapport à l’année dernière.

Confiance dans les institutions: comment inverser la tendance

La crise de confiance dans les institutions reste l’un des principaux challenges depuis quelques années. Aujourd’hui, il est important d’inverser la tendance, pour assurer la durabilité des réformes. Selon un rapport de la Banque mondiale, le Maroc se distingue dans la région Mena par sa stabilité sociale et politique et sa capacité à se réformer. Néanmoins, «des poches d’instabilité subsistent» et le «contrat social est affaibli par le niveau élevé d’insatisfaction des citoyens à l’égard de l’action publique». D’où l’importance d’activer une série de leviers pour atténuer l’érosion de la confiance dans les institutions. Le rapport insiste sur l’aspect de l’intégrité et de la crédibilité, qui «pourraient avoir le plus d’impact sur la confiance institutionnelle au Maroc. Il met l’accent sur la révision de la loi anti-corruption. Idem pour «le renforcement des textes sur l’enrichissement illicite, la protection des lanceurs d’alerte, la lutte contre les conflits d’intérêt…». Le 2e levier concerne la digitalisation des services publics. Cela permettrait «de réduire les opportunités de pots-de-vin, d’améliorer l’accès, de réduire les délais…», selon ce rapport.

Le Matin

Le Maroc et la Chine donnent un nouvel élan à leur coopération universitaire

Le Centre culturel chinois de Rabat a abrité, vendredi dernier, une conférence d’échanges sur la coopération éducative et technoscientifique entre la province de Sichuan et le Maroc. À cette occasion, des mémorandums d’entente ont été signés entre les institutions universitaires, scientifiques et technologiques des deux parties. De même, cette rencontre a été marquée par l’octroi de bourses d’études à des étudiants marocains souhaitant poursuivre leurs études supérieures dans les universités chinoises du Sichuan.

L’Opinion

Maroc-parlement européen: Quelle configuration après le raz-de-marée souverainiste ?

Le Parlement européen change de visage après les élections du 9 juin qui ont rebattu les cartes à l’hémicycle de Strasbourg. La droite souverainiste a fait une percée inédite partout en Europe, confirmant ainsi la vague protectionniste qui sème la polémique au vieux continent ces dernières années. Le bloc conservateur, représenté par le Parti populaire européen, s’est ainsi imposé comme première force politique en remportant le scrutin européen. Cette victoire renforce le poids des alliés du Maroc au Parlement strasbourgeois face au recul des écologistes et la stagnation de la gauche radicale, deux blocs traditionnellement hostiles aux intérêts du Royaume. Reste à savoir si cette reconfiguration aura un impact sur les relations entre le Parlement européen et le Maroc, suspendues depuis plus d’un an. Le renforcement du Parti Populaire est jugé positif pour autant qu’il s’agit d’un allié historique du Maroc au sein du Parlement européen, selon le Conseiller istiqlalien et président de la Commission mixte Maroc-UE, Lahcen Haddad.

Forum de paris sur la paix: première réunion en Afrique, accueillie par le Maroc

Pour la première fois, le Forum de Paris sur la Paix organise sa réunion de printemps hors de ses frontières habituelles, choisissant le continent africain, et en particulier le Maroc et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Benguerir, pour cet événement de grande envergure. Cette année, la réunion de printemps est consacrée au thème des « transitions justes ». Les participants exploreront les moyens de promouvoir des transitions justes dans divers domaines, notamment le financement climatique, l’énergie et les minéraux de transition, les transitions agricoles équitables en Afrique, et la répartition équitable des bénéfices en matière de santé mondiale. La réunion de printemps réunit diverses parties prenantes du monde entier, y compris des représentants d’États et de gouvernements, des organisations internationales, de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils se concentrent sur l’objectif commun de réaliser des « transitions justes » entre le Nord et le Sud.

Les Inspirations éco

Retenue à la source/TVA: derniers ajustements avant le basculement vers le nouveau système

À moins de trois semaines de l’entrée en vigueur du mécanisme de la retenue à la source (RAS) de la TVA au Maroc, la Direction générale des impôts (DGI) vient de franchir une étape cruciale en publiant le formulaire officiel pour le relevé détaillé des retenues à la source. Ce document sera au cœur de la nouvelle procédure de collecte de la TVA à compter du 1er juillet prochain. Le relevé détaillé des retenues à la source devra être soumis par les entreprises assujetties à la TVA conjointement avec leurs déclarations. Il récapitule l’ensemble des retenues opérées par leurs clients sur la TVA due, conformément aux dispositions de la Loi de finances 2024 instituant ce nouveau dispositif. La publication de ce formulaire revêt une importance capitale, car il apporte des précisions concrètes sur les modalités pratiques de mise en œuvre de la RAS.

Le CESE appelle à consolider le cadre juridique régissant l’eau et les carrières

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a présenté son rapport sur «Les mécanismes d’autorisation et de contrôle d’exploitation des ressources naturelles : cas de l’eau et des carrières» au ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération institutionnelle entre le gouvernement et le CESE. Ce dernier a émis un ensemble de recommandations visant à renforcer la capacité du pays à assurer la durabilité des ressources en eau et des carrières tout en consolidant sa résilience face aux crises. Parmi ces propositions figurent, notamment, l’application effective des textes législatifs et réglementaires en vigueur, le renforcement du cadre juridique, l’amélioration de la gouvernance, le renforcement des moyens et des capacités des intervenants, l’amélioration du recouvrement des redevances et la mise en place d’un système d’information national intégré.

Immobilier: le retour des MRE, un levier de relance du marché

Le secteur de l’immobilier, qui contribue à hauteur de 6,8% au PIB national, prévoit une redynamisation des ventes surtout avec le lancement de la 24e édition de l’opération Marhaba, le 5 juin dernier. Au-delà de la problématique du déficit de l’offre dans certaines villes, les promoteurs ont déjà anticipé l’affluence massive des Marocains résidant à l’étranger (MRE) durant cette période. Ainsi, ils leur ont présenté une offre immobilière diversifiée à l’occasion de la 19e édition du Salon de l’immobilier marocain à Paris (SMAP Immo) qui s’est tenu du 24 au 26 mai dans la capitale française. L’offre en question porte sur des centaines de projets dans plus de 60 villes marocaines. Notons que sur un total de 64.000 demandes relatives à l’aide directe au logement qui ont été déposées, 20% émanent des MRE.

Al Massae

Plus de 87% des ménages marocains pratiquent le rituel de l’Aïd Al Adha

Le HCP a révélé que le rituel de l’Aïd Al Adha est largement pratiqué par les Marocains. Car, seulement 12,6% des ménages marocains n’accomplissent pas ce rituel pendant l’Aïd Al-Adha, bien que cette proportion ait augmenté par rapport à l’année 2014, où elle était de 4,7%, d’après les données de son enquête nationale menée en 2022 sur le niveau de vie des ménages. Cette augmentation du nombre de ménages ne participant pas au sacrifice demeure principalement observée parmi les citadins et les ménages composés d’une seule personne. Ainsi, les citadins sont plus enclins à ne pas effectuer le sacrifice, comparés aux ruraux (14,3% contre 8,7%). Ces proportions sont respectivement de 5,9% et 2,5% en 2014.

Al Ahdath almaghribia

Collectivités locales: l’audit interne des finances opérationnalisé

La Direction générale des collectivités locales (DGCL), relevant du ministère de l’Intérieur, a donné le coup d’envoi du projet d’accompagnement de gestion de 40 conseils de préfectures et de provinces dans le cadre de l’opérationnalisation de l’audit interne des finances des collectivités territoriales, en coopération avec l’association marocaine des présidents des conseils des préfectures et des provinces (AMPCPP). Le président de l’AMPCPP, Abdelaziz Driouch, a indiqué que « l’opérationnalisation d’un système efficace d’audit constitue une exigence impérative de l’administration territoriale, en tant que méthode moderne d’évaluation des systèmes de gestion administrative et financière, à même de réduire les risques au sein de l’administration et de renforcer les capacités des fonctionnaires à garantir le respect des procédures administratives et la protection des ressources financières et des biens ». L’audit interne permet, selon Dirouch, de faire face à des pratiques pouvant nuire au fonctionnement normal du service public, en identifiant les types de risques pouvant constituer un obstacle à la réalisation de la gouvernance territoriale souhaitée.

Assabah

Ouahbi s’oppose au bracelet électronique étranger

La lutte s’intensifie entre seize compagnies internationales pour l’obtention du marché d’utilisation du bracelet électronique pour surveiller les individus accusés dans diverses affaires en dehors des prisons, qui entrera en vigueur à l’issue de la publication de la loi sur les peines alternatives au Bulletin Officiel. Selon des sources du quotidien, ces compagnies internationales œuvrent pour obtenir ce marché, ce qui a poussé les autorités gouvernementales et sécuritaires à souligner la nécessité de la protection des données personnelles, étant donné que l’utilisation du bracelet électronique sera assurément liée à une base de données utilisée par la DGSN et qui rentre dans le cadre de la protection de la « confidentialité ». Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a refusé la participation de ces compagnies étrangères au marché de production et d’utilisation des bracelets électroniques, afin de protéger les données des personnes jugées et éviter la possibilité d’un espionnage extérieur des administrations marocaines.

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