vendredi 26 avril 2024

Le Cabinet Royal recadre le PJD: Les relations extérieures du Maroc n’admettent ni chantage ni surenchères

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Le Cabinet Royal vient de recadrer sèchement le Parti justice et développement suite à ses déclarations irresponsables sur les relations entre le Maroc et Israël,  et la surenchère commise par ce parti contre la diplomatie marocaine et son silence inexpliqué et coupable et de ses responsables sur les revirements récents de la Turquie d’Erdogan et du PJD turque, qui ont pleinement renoué leurs relations avec Israël. Ce qui montre les contradictions du PJD et les errements de ses positions.

Ainsi, le communiqué du Cabinet Royal a fermement recadré le Parti de la Justice et du Développement (PJD) et rappelé que les relations extérieures du Maroc relèvent du Roi et n’admettent ni chantage ni surenchères politiciennes.

Le communiqué indique également que les partis politiques et les forces vives ont été informés préalablement à la décision de reprise des relations avec Israël. Le PJD a été signataire de la déclaration tripartite de 2020, en la personne du chef du gouvernement de l’époque. Même le SG actuel du PJD a été tenu informé, et il avait exprimé sa pleine adhésion, mais, note le communiqué, le parti a choisi de céder à la tentation politicienne en instrumentalisant la politique étrangère du Royaume dans son agenda partisan interne.

La question palestinienne, rappelle le même communiqué, est une priorité pour le Maroc et constitue une des priorités de l’action étrangère du Royaume, que SM le Roi, Amir Al-Mouminine et président du Comité Al-Qods, place au même rang que l’intégrité territoriale du Royaume.

En cédant à la tentation politicienne d’instrumentalisation et de surenchère sur des sujets fondamentaux de politiques étrangère, le PJD a commis un précédent dangereux et inacceptable.

Le communiqué souligne également les contradictions du PJD, qui a gardé le silence sur les revirements récents de la Turquie d’Erdogan et du PJD turque, qui ont pleinement renoué leurs relations avec Israël.

Enfin, le communiqué rappelle que le rétablissement des relations entre le Maroc et Israël a été une décision d’État et est intervenu dans un contexte spécifique pour le Maroc, en rapport avec la reconnaissance de la marocanité du Sahara par le président Trump, et des circonstances connues de tous. Le PJD, représenté au sein des institutions, aurait dû privilégier le cadre et les canaux institutionnels et démocratiques pour exprimer ses positions.

En somme, le communiqué du Cabinet Royal souligne la nécessité de respecter la hiérarchie des normes constitutionnelles et de ne pas instrumentaliser la politique étrangère du Royaume dans un agenda partisan interne.

 Le Maroc, en tant qu’État souverain, est libre de définir sa politique étrangère en fonction de ses intérêts nationaux, sans ingérence de partis politiques ou d’autres acteurs politiques. Le communiqué rappelle également la position constante du Maroc en faveur de la question palestinienne et appelle à la responsabilité et à la clarté dans les déclarations politiques sur les questions de politique étrangère.

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