dimanche 28 avril 2024

Paris: manifestation pour exiger la libération des séquestrés de Tindouf

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Lareleve.ma-MAP

 

  Plus d’une centaine de personnes ont manifesté, dimanche, près de l’ambassade d’Algérie à Paris, pour exiger la libération des séquestrés de Tindouf et dénoncer la situation « inhumaine » qui prévaut dans les camps, sous le contrôle du polisario au sud de l’Algérie.

 

  Les manifestants, qui avaient tenu auparavant un rassemblement sur le Parvis des droits de l’Homme, près de la place Trocadéro à Paris, étaient réunis à l’appel de l’Association sahraouie de solidarité pour le projet d’autonomie et de développement durable et de l’Alliance des associations marocaines en France, pour lancer un appel « à toutes les consciences vives en Algérie et ailleurs pour aider à trouver une solution pacifique et rapide au problème des populations sahraouies séquestrées à Tindouf ».

 

  «Alors que nous célébrons le 37ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte qui a permis au Maroc de récupérer ses provinces Sahariennes et de recouvrer son intégrité territoriale», l’Etat Algérien «ne cesse d’instrumentaliser cette affaire dans le but de diviser le peuple marocain», déplorent-ils.

 

  Alignés derrière un drapeau marocain géant, les manifestants, dont plusieurs originaires des provinces du Sud et venus de différentes régions de France mais aussi de pays voisins, brandissaient les portraits de SM le Roi Mohammed VI et de feu SM Hassan II, réitérant, dans leurs banderoles et slogans, leur attachement à la marocanité du Sahara et au glorieux Trône alaouite.

 

  «La marche verte était un acte pacifique, notre manifestation en ce jour historique du 18 novembre reste fidèle à cet esprit pacifique» et «nous exprimons notre volonté de défendre encore et toujours la marocanité du Sahara et notre unité nationale», affirment les organisateurs.

 

  Les manifestants scandaient notamment des slogans en faveur du projet d’autonomie marocain pour les provinces du Sud et hostiles à l’ingérence de l’Algérie dans ce dossier ainsi qu’à son rôle dans le maintien du blocus imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf.

 

 «Nous demandons que l’Algérie lève sa mainmise sur nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf!», «libérez nos enfants, nos frères, nos séquestrés à Tindouf!», clamaient les manifestants devant l’ambassade d’Algérie, tout en exigeant haut et fort le recensement des populations et une enquête «crédible et transparente» sur la situation «dramatique» qui prévaut dans les camps.

 

  «Aujourd’hui des familles sahraouies sont dispersées et séparées. Certaines familles ont été séparées de manière inhumaine. Elles sont aujourd’hui séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie où elles sont maintenues de force depuis trente-sept ans. Maintenues dans des camps où elles vivent dans des conditions lamentables», déplorent les organisateurs de la manifestation dans leur appel.

 

  Ils demandent «à toutes les organisations humanitaires d’agir afin de mettre un terme à cette situation dramatique».

 

  Au terme de leur rassemblement, les manifestants ont remis aux services de l’ambassade de l’Algérie une lettre reprenant tous leurs griefs à l’égard du pays abritant et contrôlant les camps de Tindouf ainsi que les exactions contre les populations sous la férule du polisario.

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