mercredi 1 mai 2024

Un «soutien massif» des pays africains à l’initiative marocaine d’autonomie

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Lareleve.ma-MAP

 

  Le Maroc a salué, vendredi au siège de l’ONU à New York, le «soutien massif» des pays africains à l‘initiative marocaine d’autonomie» pour le Sahara et s’est réjoui que cette solution de compromis «ait été envisagée dans la résolution» d’autres conflits dans le continent.

 

  L’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki, qui s’exprimait devant la 4ème Commission a exprimé la «gratitude» du Maroc «aux nombreuses délégations, singulièrement africaines, qui ont de nouveau apporté leur appui à cette initiative» tout en se félicitant «que cette solution de compromis qui a fait ses preuves dans notre voisinage, ait été envisagée pour ouvrir des perspectives réelles de solution pour d’autres situations de conflit dans notre continent et ailleurs».

 

  L’attachement du Maroc à «régler rapidement et définitivement ce différend n’a d’égal que son engagement à faire revivre le rêve maghrébin, à lui donner corps et à immuniser notre région contre les menaces réelles de terrorisme et de déstabilisation qui le guettent», a déclaré l’ambassadeur à l’adresse de ses pairs réunis dans le cadre du débat général de la Commission.

 

  En proposant «son initiative d’autonomie, le Maroc a parcouru sa part de chemin vers ce compromis. Aux autres Parties de faire le leur au lieu de rester figées pour ne pas dire prostrées dans la même litanie et les mêmes échappatoires».

 

  «On ne peut rester les bras croisés pendant que toute une partie du continent africain bascule progressivement dans l’insécurité et l’instabilité chronique. L’instabilité est contagieuse. Elle nécessite d’identifier les vrais enjeux et de s’atteler à résoudre les difficultés au lieu de se contenter de les contempler avec résignation et de les appréhender», a-t-il préconisé.

 

  «Nous le savons et des exemples récents et prouvés, l’ont démontré, les mouvements séparatistes sont perméables au risque terroriste. Nul ne peut s’accommoder de foyer permanent d’instabilité et chacun doit prendre ses responsabilités», a estimé le diplomate.

 

  Pour lui, « une vision commune de l’avenir de notre région nous dicte une exigence de coopération pour régler les questions relatives à la paix et à la sécurité qui sont posées. Cela s’appelle le voisinage, le bon voisinage », a-t-il insisté.

 

  Et de conclure : «vouloir le nier, vouloir appréhender la question du Sahara avec des œillères en niant ce contexte régional inquiétant et perturbant, c’est être prisonnier du passé et refuser obstinément le présent et l’avenir tels que nous voudrions qu’ils soient».

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