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Le dialogue global et profond sur la réforme de la justice jettera, dans quelques mois ou au plus tard dans une année, les bases d’une nouvelle justice au Maroc, a souligné le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid.
M. Ramid, qui était l’invité de l’émission «Kadaya wa araa», diffusée mardi soir par la chaîne de télévision «Al Oula», a indiqué que ce dialogue, situé dans la durée, ouvrira des perspectives prometteuses pour une réforme qualitative sans précédent à la faveur de la contribution de toutes les parties concernées, particulièrement les citoyens.
Il a mis l’accent sur l’approche participative adoptée dans le cadre de ce dialogue à travers la représentativité des associations professionnelles et de toutes les sensibilités au sein de la Haute instance du dialogue national sur la réforme de la justice, réitérant l’ouverture de son département sur toutes les propositions de nature à enrichir ce dialogue.
La moralisation de la vie publique et la lutte contre la corruption dans le secteur sont tributaires de la collaboration du citoyen qui doit signaler les irrégularités, a dit le ministre, rappelant que le Maroc s’est doté d’une législation protégeant les témoins qui, plus est, stimule le rôle du citoyen dans la moralisation de la vie publique, a-t-il ajouté.
La présidente de l’Association «Justice», Mme Jamila Siouri, a, de son côté, estimé que le Dialogue sur la réforme de la justice a été parmi les plus importantes revendications de l’association, faisant état toutefois d’observations sur la méthodologie et les axes de ce dialogue.
Pour sa part, le président du Forum de la citoyenneté, M. Abdelali Mestour, a indiqué que la justice est une question sociétale et que le dialogue sur sa réforme a constitué un premier pas vers le rétablissement de la confiance des citoyens en la justice.