dimanche 19 mai 2024

Maroc: Le Grand Maghreb, un choix diplomatique irréversible

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La ferveur du Royaume à défendre ses droits légitimes dans les forums internationaux n’a d’égal que son attachement aux principes de modération, de justice et de coopération. Constante, proactive et combinant le politique, l’économique et l’humain, la machine diplomatique marocaine est l’un des éléments qui constituent la force de frappe du Royaume.

A commencer par son entourage immédiat, le Grand Maghreb, le Maroc est resté fidèle, malgré l’immobilisme, à sa vision d’une Union maghrébine forte pour lui imprimer une dynamique porteuse d’un développement durable et intégré.

Au plus haut des soubresauts du soi-disant “Printemps arabe”, le Maroc a diplomatiquement décliné l’offre du CCG de rejoindre cette organisation, en considérant cette adhésion comme incompatible avec le projet de l’UMA, né à Marrakech en 1989.

Si les frontières avec le voisin de l’Est sont restées fermées, malgré les appels pressants du Maroc à leur réouverture, le Royaume a continué inlassablement ses efforts pour réunir à Skhirate les belligérants en Libye, tout en restant ouvert sur le monde arabo-musulman, une sphère d’appartenance collective où il n’a cessé de jouer un rôle de premier plan.

Alors que certains pays du CCG étaient à couteaux tirés avec le Qatar, le Maroc a opté pour la sagesse et la retenue, privilégiant plutôt le dialogue et la concertation.

Pays respecté et écouté de par le monde, le Maroc a constamment privilégié le dialogue et la négociation dans le conflit arabo-israélien, encouragé la réconciliation inter-palestinienne et plaidé en faveur du maintien du statut spécifique d’Al Qods Acharif.

Pays fondateur de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) en 1969, le Royaume est à l’origine de la création du comité Al Qods, en 1975, ainsi que de l’agence Bayt Mal Al Qods en 1979.

S’il est vrai qu’on ne soulignera jamais assez l’apport de ces deux dernières institutions à la Ville Sainte, il importe de rappeler, suite à la décision du président américain Donald Trump d’y transférer l’ambassade de son pays, la position ferme de Sa Majesté le Roi, Président du Comité Al Qods.

Un communiqué du Cabinet royal (décembre 2017) indique que le Souverain a exprimé la “réprobation vigoureuse de toute action de nature à compromettre le caractère multiconfessionnel de la Ville Sainte, ou altérer son statut juridique et politique”.

 

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