vendredi 3 mai 2024

Lutte contre l'analphabétisme dans les mosquées : plus de 3.300.000 bénéficiaires depuis le lancement du programme en l'an 2000

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Le programme national de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées, dont la mise en œuvre est assurée par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, a pu, grâce à la Haute Sollicitude Royale, enregistrer des résultats très positifs qui dépassent de loin les objectifs fixés initialement, à la faveur, notamment, d’une augmentation du nombre des mosquées qui y participent, d’une hausse du nombre des encadrants, des coordinateurs et des conseillers pédagogiques.

 

Ainsi, depuis son lancement en l’an 2000, ce programme a bénéficié à plus de 3.300.000 personnes, avec 314.854 inscrits pour la seule année scolaire 2018-2019, dont 236.286 au premier niveau et 78.568 au second. Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a mobilisé au titre de cette année scolaire quelque 7.077 mosquées, et a chargé quelque 8.032 encadrants, 1.164 coordinateurs et conseillers pédagogiques et 400 formateurs pédagogiques pour assurer la mise en œuvre dudit programme.

À noter que parallèlement au programme national de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées, le ministère veille également à la mise en œuvre du programme de lutte contre l’analphabétisme à travers la télévision et Internet.

Pour assurer plein succès à ces programmes et pérenniser leurs acquis, le ministère des Habous et des affaires islamiques s’engage, au titre de l’année 2019-2020 à poursuivre la mise en œuvre des recommandations du Conseil Supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique concernant l’alphabétisation et ce, conformément à la vision stratégique pour la réforme du système de l’éducation et de la formation 2015-2030.

Il œuvrera également en faveur de l’amélioration du taux de couverture du programme dans le monde rural, de la hausse du nombre d’hommes bénéficiaires, de la promotion et de la diversification des moyens et des méthodes d’éducation et d’enseignement, en investissant davantage dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, outre la mise en place d’un système de diplomation permettant aux bénéficiaires d’accéder à des passerelles entre le programme et différents systèmes nationaux de formation.

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