La souveraineté du Maroc sur son Sahara est une question non-négociable pour le Roi et le peuple marocains, a souligné l’universitaire et directeur des Affaires mondiales à l’université américaine de la Nouvelle Angleterre (UNE), Anouar Majid, en réaction au discours Royal prononcé par le Souverain à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de la Fête du Trône.
« Le Sahara marocain fait partie intégrante de la nation marocaine, et ne peut, de ce fait, en être dissocié, quoi qu’il arrive », a affirmé M. Majid dans une déclaration à la MAP.
Dans le discours Royal, Sa Majesté le Roi a souligné que la célébration de la glorieuse Fête du Trône est « l’expression la plus éloquente de notre attachement indéfectible à la marocanité de notre Sahara, à notre unité nationale et à notre intégrité territoriale. Elle est aussi l’affirmation solennelle de notre souveraineté pleine et entière sur l’ensemble du territoire du Royaume ».
Évoquant, par ailleurs, l’engagement sincère réitéré par le Souverain à maintenir la main tendue envers l’Algérie, Anouar Majid a estimé que cette dernière a « tout à gagner en nouant des liens avec un voisin avec lequel il partage la même religion, la même langue et d’innombrables traditions ».
« Animée par des rivalités obsolètes datant de la guerre froide, l’Algérie n’a rien à gagner de ses harcèlements continus envers le Maroc sur la question du Sahara », a estimé l’expert maroco-américain.
Par contre, l’Algérie et le Maroc réunis peuvent très bien devenir un acteur économique et politique important en Afrique et dans le monde, a-t-il assuré.
Anouar Majid est également revenu sur les réformes et les avancées politiques et socio-économiques majeures réalisées par le Royaume au cours des vingt dernières années, soulignant que ces avancées ont projeté le Maroc au-devant de la scène régionale et continentale.
« J’ai suivi de très près l’évolution du Maroc, et tout ce que je peux dire, c’est que peu de pays, en particulier dans le monde arabe, ont pu réaliser les énormes progrès enregistrés au cours des deux dernières décennies dans le Royaume », a-t-il affirmé.
« Bien avant le printemps arabe en 2011, SM le Roi Mohammed VI avait mis en place des institutions de défense des droits de l’Homme, et promu la situation des femmes », a rappelé l’universitaire, notant qu’il n’est donc pas étonnant que la Banque mondiale ait récemment classé le Maroc au premier rang des pays d’Afrique du Nord en matière de respect des droits des femmes.
Le Souverain a également lancé l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) afin d’atténuer les souffrances endurées par les plus démunis dans une économie en pleine mutation, comme en témoignent les projets « audacieux et stratégiques » initiés au Maroc, a-t-il relevé.
Et d’ajouter, à cet égard, que la promotion du développement économique s’est accompagnée d’importants investissements dans les énergies renouvelables, faisant du Maroc l’un des leaders mondiaux dans ce domaine.