dimanche 7 juillet 2024

Le MAK dément l’arrestation d’un groupe de ses militants au Maroc

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Le «gouvernement kabyle» en exil a démenti, hier soir, l’arrestation au Maroc d’un groupe de militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK).

«Nous démentons catégoriquement ces informations qui relèvent de la propagande orchestrée par le régime colonial algérien dans le but de discréditer notre mouvement», précise l’instance présidée par Ferhat Mehenni dans un communiqué.

«Les ennemis de la Kabylie font dans la désinformation, une arme de guerre contre notre indépendance», ajoute la même source.

Le porte-parole du MAK, chargé du dossier des relations avec le Maroc, Aksel Bellabbaci, a apporté des éclaircissements sur ce sujet, expliquant que,  «Des médias algériens ont annoncé l’emprisonnement au Maroc de neuf militants du MAK. Une campagne lancée, deux jours après ma libération en France. Ils prétendent que ces interpellations seraient une arme de pression entre les mains des autorités marocaines pour contraindre des membres du MAK à commettre des actes violents en Algérie, comme par exemple mettre le feu dans les forêts de la Kabylie. Ce qui est complètement faux».

«Les militants kabyles installés au Maroc ne sont, d’ailleurs, pas nombreux. Il y a seulement trois personnes qui y bénéficient de l’asile politique», a révélé Aksel Bellabbaci.

Suite à un mandat d’arrêt international émis par l’Algérie, la justice française a procédé à l’arrestation, le 20 juin, d’Aksel Bellabbaci pour «terrorisme». «Je suis accusé par l’Algérie d’être le donneur d’ordre aux personnes qui ont mis volontairement le feu en Kabylie en été 2021 et du meurtre de Jamal Bensmain. Je suis placé sous contrôle judiciaire. Mon procès s’ouvrira le 11 septembre prochain à Paris», a-t-il dit.

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