samedi 29 juin 2024

Revue de presse de ce mercredi 26 juin 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 26 juin 2024:

Les Inspirations éco

C’est un bel avenir qui attend l’énergie éolienne offshore et les perspectives du marché à moyen terme sont prometteuses. C’est ce qui se dégage du dernier rapport Global Offshore Wind Report 2024 édité par le Global Wind Energy Council (GWEC). À noter que la grande surprise de cette édition est l’intégration du Maroc et de l’Afrique du Sud. D’ailleurs, les deux pays ont été inclus dans la catégorie des marchés à surveiller. Le GWEC indique que, bien qu’il n’y ait pas d’objectifs fixés pour le développement de l’éolien en mer, le gouvernement marocain prend des mesures sérieuses pour envisager la possibilité d’utiliser cette technologie dans la région. Par ailleurs, la Banque européenne d’investissement (BEI) a récemment accordé à l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) une subvention de 2 millions d’euros pour la réalisation d’une étude de faisabilité sur l’éolien offshore au Maroc. L’étude évaluera le potentiel de transformation de la côte atlantique du Maroc en un centre d’énergie éolienne offshore, en tenant compte des exigences techniques, environnementales et économiques de ces projets.

L’Opinion

Les résultats du baccalauréat devraient être disponibles dès ce 26 juin 2024. Une date importante pour des milliers de lycéens qui ont passé une année scolaire plutôt mouvementée et dont les phases de préparation et d’examens ont été marquées par plusieurs nouveautés. Si le ministère de l’Education nationale a annoncé de nouvelles mesures de numérisation électronique des copies, un nombre non négligeable de professeurs ont pointé l’ajout d’une nouvelle corvée digitale à leur mission initiale de correction des copies. D’autre part, et en dépit d’un nouveau cahier des procédures de l’organisation des épreuves du baccalauréat, les sanctions prévues en cas de triche ne sont toujours pas clairement consignées. “Légalement parlant, la conscientisation et la sensibilisation devraient s’appuyer sur une référence concrète des différents types de sanctions prévues afin que les élèves puissent passer leurs examens en connaissance de cause”, a souligné Ismaïl El Filali, expert en éducation.

Stimuler l’investissement pour créer des emplois et ainsi lutter contre le chômage constitue le principal défi que le gouvernement Akhannouch s’efforce de relever, en adoptant des mécanismes innovants et efficaces. Une initiative clé à cet égard est l’Observatoire national de l’investissement (ONI), un dispositif très attendu dédié à soutenir la stratégie nationale d’investissement privé. Lors de son intervention à la Chambre des Représentants lundi, le ministre délégué chargé de l’Investissement, Mohcine Jazouli, a assuré que le processus de création de cet organisme avance à grande vitesse, promettant de beaux jours à l’investissement privé, qui ne représente qu’un tiers des investissements au Maroc. Le cap fixé par le roi Mohammed VI est d’atteindre 550 milliards de dirhams d’investissement d’ici 2026 pour créer 500.000 emplois.

L’Economiste

Le Maroc est l’un des principaux bénéficiaires des flux financiers publics internationaux destinés aux énergies renouvelables. De 2010 à 2022, le Royaume a réussi à capter 5,6 milliards de dollars. C’est ce qui ressort du rapport «The Energy Progress Report», fruit d’une collaboration de cinq agences, à savoir l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’International Renewable Agency Energy (IRAE), les Nations Unies, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé. Ce document analyse les progrès mondiaux vers la réalisation de l’objectif 7 de développement durable des Nations Unies. L’objectif 7 consiste, pour rappel, à garantir l’accès à une énergie propre d’un coût abordable, et qui est essentielle au développement de l’agriculture, des entreprises, des communications, de l’éducation, des soins de santé et des transports.

La ministre du Tourisme est consciente du déficit en matière d’animation et elle travaille pour inverser la tendance. Pour Fatima Zahra Ammor, l’investissement dans ce créneau fait partie des leviers importants de sa feuille de route. Elle a évoqué «le programme GO tourisme qui vise à accompagner 1.700 entreprises touristiques auxquelles nous avons consacré une enveloppe de 720 millions de DH. Nous sommes convaincus que l’animation est capitale et nous ne pouvons pas continuer à investir uniquement dans l’hébergement», a-t-elle martelé devant les députés lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Concernant les prix des prestations touristiques, la ministre est consciente qu’ils sont élevés, particulièrement au cours de l’été, car ils dépendent de la loi de l’offre et de la demande. «C’est pourquoi nous travaillons sur l’augmentation de l’offre pour faire baisser les prix», a-t-elle affirmé.

Al Ahdath Al Maghribia

Des escarmouches parlementaires entre députés de la majorité et de l’opposition durant la séance hebdomadaire des questions orales ont provoqué la suspension de la séance, après l’annonce du retrait des Groupes et du groupement de l’opposition, en protestation contre les restrictions de leurs droits constitutionnels de contrôle de l’action du gouvernement. La présidente de la séance publique, Zina Idehli, du RNI, a dû lever la séance pour une deuxième fois, à cause d’échanges virulents et d’accusations entre les membres de l’opposition et de la majorité autour de l’interaction du gouvernement avec les propositions de lois et les demandes de prise de parole, après une première suspension dédiée au suivi en direct de l’acheminement de l’aide marocaine en Palestine. Le président du groupe Haraki, Idriss Sentissi, a indiqué, à cette occasion, que les dispositions du règlement intérieur sont claires et stipulent que la présentation des propositions de lois dure trois à quatre semaines en commission avant d’être rejetées ou approuvées, ajoutant que les membres du gouvernement manquent les séances et que le bilan législatif de cette session est faible.

Assabah

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, est parvenu à renvoyer le projet de loi de procédure pénale devant le Conseil de gouvernement, prévu mercredi. Ce texte a été « retenu » pendant un an au Secrétariat général du gouvernement, qui l’a soumis à une révision légale, en vérifiant sa compatibilité avec les dispositions de la Constitution. Dans ce projet de loi, Ouahbi a mis en avant l’une des nouvelles dispositions pénales autour de la manière dont sont jugés les hauts responsables, dont le chef du gouvernement, les présidents du Parlement, les walis et gouverneurs, le président de la Cour constitutionnelle, le président du ministère public, les magistrats et les officiers de la police judiciaire, quelle que soit la nature des infractions commises, selon des sources du quotidien. Ce texte vient détailler la procédure d’enquête sur les hauts responsables, évitant la pratique passée de procédure spéciale pour le jugement de ces catégories qui rentrent dans le cadre des règles de compétences exceptionnelles, qualifiées de « privilège judiciaire » par les corps judiciaire et des avocats.

Al Akhbar

Les docteurs du ministère de l’Éducation nationale s’apprêtent à se lancer dans une série de grèves à l’approche de la fin de l’année scolaire, en protestation contre « le retrait du gouvernement de tous les accords précédents signés avec plusieurs départements gouvernementaux, pour résoudre le dossier des docteurs de l’éducation nationale ». Le membre du bureau exécutif de la Ligue nationale des docteurs de l’éducation nationale, Abderrahim Zelmat, a indiqué dans une déclaration au quotidien que la grève des docteurs de l’éducation nationale est due « aux atermoiements du ministère de l’éducation nationale dans la mise en œuvre de l’accord du 26 décembre 2023, prévoyant de libérer une première promotion dans le cadre d’une résolution globale pour l’ensemble des docteurs ». Ces manifestations interviennent également pour pousser le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, à annoncer la promotion en urgence et à augmenter le nombre des postes à 1000 pour répondre au manque criant que connaissent les centres régionaux des métiers de l’éducation, ce qui a poussé le ministère « à mettre en œuvre des solutions hâtives en recourant à des affectations illégales », a-t-il ajouté.

Al Ittihad alichtiraki

Le Centre de recherche et d’études « Bayt Al-Maqdis » a été inauguré, lundi, au siège de l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif à Rabat, en présence notamment d’une délégation palestinienne, du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, ainsi que d’éminentes personnalités marocaines et palestiniennes. Intervenant à cette occasion, Bensaid a fait savoir que le lancement de ce Centre permet de donner un élan fort aux travaux de recherche sur l’histoire d’Al-Qods et la cause palestinienne, outre la promotion des recherches, des activités scientifiques et des études à même de contribuer à un rapprochement scientifique et académique entre le Maroc et l’État de Palestine.

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