A cette occasion, le ministre saoudien a exposé les mesures adoptées par le Royaume d’Arabie Saoudite dans l’objectif de faciliter l’arrivée des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam, précisant qu’il a été procédé dès à présent à la programmation des vols saisonniers.
Il a annoncé, à cet égard, une augmentation de 30% de la capacité de la flotte de la compagnie aérienne saoudienne durant les périodes de la Omra, à travers une hausse graduelle des dessertes aériennes pour atteindre 68 vols mensuels, une baisse de 10% des prix des billets et une augmentation de 46 à 69 Kg du poids maximal de bagage autorisé pour chaque pèlerin.
Le ministre a rappelé la prolongation de la saison de l’Omra à 10 mois, l’ouverture d’un centre de visas au Maroc qui vise à faciliter les procédures de délivrance des visas et à réduire le délai de traitement des demandes à 48 heures, outre la possibilité pour les détenteurs des visas Omra de séjourner en Arabie Saoudite pendant une durée de trois mois au lieu de 30 jours.
Dans une déclaration à la presse, la vice-présidente de l’Union nationale des agences de voyages (UNAV), Imane Lamrani a souligné que l’augmentation du nombre de sièges revêt une grande importance, compte tenu des années de manque de sièges aériens que les professionnels ont traversées.
« Cette hausse des capacités permettra aux agences de voyages de fonctionner plus sereinement, offrant ainsi la possibilité d’élaborer des tarifs soigneusement étudiés et compétitifs, rendant ainsi les programmes accessibles aux Marocains« , explique-t-elle.
En outre, Lamrani recommande qu’il serait souhaitable que les hôteliers saoudiens embrassent cette décision afin de favoriser des programmes avantageux. « Après la pandémie de la Covid-19, les tarifs des hôtels en Arabie saoudite ont connu une augmentation de 50%, rendant ainsi les programmes du Hajj et de l’Omra excessivement coûteux« .
Par ailleurs, la vice-présidente de l’UNAV estime que cette mesure a le potentiel de stimuler le chiffre d’affaires des voyagistes. « Des tarifs plus attractifs inciteraient indubitablement davantage de clients à entreprendre l’Omra, en particulier ceux qui ont été dissuadés par l’augmentation des prix post-pandémie« , conclut-elle.