Des températures extrêmes peuvent aggraver les troubles neurologiques 

Au total, 19 maladies neurologiques (sélectionnées à partir de l’étude Global Burden of Disease 2016 ont été étudiées, dont l’accident vasculaire cérébral, la migraine, la , la méningite, l’ et la . D’autres troubles ont été pris en compte, tels que l’anxiété, la dépression et la schizophrénie.

Publiée dans la revue The Lancet Neurology, la recherche démontre que des températures extrêmes (qu’elles soient basses ou élevées) sont susceptibles d’exacerber les troubles liés aux maladies neurologiques. Des températures nocturnes plus élevées peuvent par exemple perturber le . Or, « un mauvais sommeil aggrave un certain nombre d’affections cérébrales », souligne l’étude.

Les personnes atteintes de  s’avèrent par ailleurs particulièrement vulnérables aux événements météorologiques extrêmes tels que les inondations ou les incendies de forêt, dans la mesure où « les troubles cognitifs peuvent limiter leur capacité à adapter leur comportement aux changements de l’environnement », expliquent les chercheurs.

Les auteurs de ces travaux insistent sur la nécessité de poursuivre les recherches, compte tenu du fait que la crise climatique ne cesse de s’aggraver. « Le concept d’anxiété climatique est une influence supplémentaire, potentiellement lourde : de nombreuses affections cérébrales sont associées à un risque plus élevé de troubles psychiatriques », souligne le Pr Sisodiya. Avant d’ajouter : « Il existe peu d’études estimant les conséquences sanitaires des maladies cérébrales dans le cadre des scénarios climatiques futurs, ce qui complique la planification à long terme ».