vendredi 26 avril 2024

Lettre ouverte à M. Jean-Paul Lecoq : Le Maroc seul revendiquait le Sahara jusqu’aux début des années 70

-

Dans une lettre ouverte au député français Jean-Paul Lecoq, élu GDR de Seine-Maritime dont on connait la haine qu’il voue au Maroc pour être à la solde de l’Algérie et du polisario, M. Abdelkader El Brihi, de manière franche et directe, met à nu les contre-vérités contenues dans l’intervention de ce député, le 7 octobre dernier en tant que pétitionnaire devant la Quatrième commission de l’Assemblée générale de l’ONU sur la question du Sahara marocain.

Voici la première partie de cette lettre divisée en quatre parties:

Lettre ouverte à M. Jean-Paul Lecoq député GDR de la 8ème circonscription de Seine-Maritime Assemblée nationale

Paris – France

Jusqu’au début des années 70, la seule revendication de libération du Sahara émanait du Maroc et du MAROC SEUL

(Première partie 1/4)

M. Le député;

C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai suivi votre intervention, le 7 octobre dernier en tant que pétitionnaire devant la Quatrième commission de l’Assemblée générale de l’ONU sur la question de ce que vous appelez « Sahara occidental ». Aussi, permettez-moi de revenir sur certains passages de votre discours qui m’ont particulièrement interpelé et que j’aimerai bien discuter avec vous, si vous le voulez bien. Si ma réponse intervient six mois après les faits, comme vous pouvez le constater, ce n’est pas par négligence ou par paresse. C’est tout à fait intentionnel. Je voulais prendre suffisamment de temps pour réfléchir à chacun des mots que je vais utiliser, afin que mes propos « ne souffrent d’aucune ambigüité », comme vous l’avez bien précisé dans votre intervention.

De prime abord, je vous informe que mon style de conversation est un peu cru, direct et dénué du tact qui caractérise le discours hypocrite des politiciens. Sauf le respect que je vous dois, je ne suis pas tenté par un vocabulaire diplomatique et, par conséquent, opportuniste. Je voudrais que vous le sachiez dès le départ. J’avoue que cette franchise m’a attiré beaucoup d’ennuis durant ma carrière professionnelle. Mais je n’ai jamais accepté de brader ma franchise contre l’hypocrisie d’un débat. Ne m’en voulez pas. Je suis comme ça : sincère et franc.

Alors, tout de suite, mettons-nous d’accord sur l’appellation qu’on va donner à ce territoire. En ce qui me concerne, appelez-le « Sahara occidental, oriental, méridional, central ou septentrional… », peu importe. Ces qualificatifs n’empêcheront jamais ce territoire d’être marocain et de faire partie intégrante de mon pays. Il s’agit bel et bien du Sahara marocain qui forme actuellement les provinces du sud du Royaume.

Dans votre intervention, vous avez affirmez que la question du « Sahara occidental » est inscrite, « depuis 1963, sur la liste des territoires non autonomes » de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies. Vous avez bien fait de le rappeler, mais, vous avez oublié de préciser que c’est bien le Maroc, convaincu de la légitimité de ses droits historiques sur ce territoire, qui a déposé ce dossier devant ladite commission. Cette initiative a été prise juste après l’adoption, le 14 décembre 1960, par cette même Assemblée, de la résolution 1514, qui stipule dans son paragraphe 6 que : « Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies ». De même, l’article 7 de cette résolution souligne que « tous les Etats doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la présente Déclaration sur la base de l’égalité, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et du respect des droits souverains et de l’intégrité territoriale de tous les peuples ».

C’est, en l’occurrence, le cas du Sahara marocain que l’Algérie veut amputer du Maroc, sous couvert du droit des peuples à l’autodétermination, pour faire de ce territoire une fenêtre sur l’Atlantique. Au nom de ce principe, au demeurant noble, l’Algérie n’arrête pas de s’immiscer dans les affaires intérieures des pays voisins, contribuant ainsi à semer la zizanie et à fomenter des troubles en s’appuyant sur des groupes terroristes qu’elle a elle-même mis en place pour faire chanter les gouvernements récalcitrants de toute la région du Sahel et du Maghreb. Le polisario n’est que l’arbre qui cache la forêt.

Pour rappel, M. le député, le Maroc a été soumis par les pays occidentaux à un double régime de « protectorat » (et non de colonisation) cynique. Du point de vue du droit international, il y a une grande différence entre protectorat et colonisation. Ces pays ont disséqué le Maroc en 7 zones qu’ils ont distribuées, en guise de trophée, entre les deux puissances coloniales les plus méprisables des temps modernes : la France et l’Espagne. Le nord (le Rif), les enclaves de Sidi Ifni et Tarfaya, ainsi que le « Sahara occidental » ont été livrés à l’Espagne ; le centre (y compris le Sahara oriental occupé actuellement par l’Algérie) et la Mauritanie ont été concédés à la France, tandis que la ville de Tanger, qui abritait les représentations diplomatiques, était soumise à un statut international complexe et mise sous administration conjointe de neuf Etats : France, Espagne, Royaume-Uni, Portugal, Italie, Belgique, Pays-Bas, Suède, États-Unis. C’est ce qu’on appelait à l’époque « zone internationale de Tanger ». Rien que ça !!!! Plus cynique, tu meurs !

Contrairement donc aux autres pays occupés, le Maroc devait se battre contre 2 puissances coloniales. Il avait, donc, à faire à deux interlocuteurs pour négocier le retour de ses 7 zones spoliées, l’une après l’autre. Un véritable puzzle à reconstituer. Ces deux interlocuteurs, la France et l’Espagne, étaient, dès le départ, décidés à tout faire pour priver le Maroc de son intégrité territoriale, et ce pour des raisons géopolitiques évidentes.

Par cet émiettement, l’intention des européens était claire : «dissoudre» ce royaume séculaire et combien gênant en le dépeçant et en faisant de chacune de ces zones un œdème constamment douloureux pour gangréner à jamais toute ambition de mon pays ou, du moins comme l’avait si bien exprimé l’ex président algérien Boumediene, faire de ces zones autant de cailloux dans la botte du Maroc, afin d’empêcher sa marche inexorable pour renouer avec son passé glorieux.

Aussi, et avant même son indépendance, le Maroc n’a cessé de clamer haut et fort sa volonté inébranlable de défendre son intégrité territoriale quel que soit le prix. En récupérant son Sahara en 1975, le Maroc n’a fait que reprendre ses droits légitimes sur une partie de ses territoires spoliés en suivant un processus logique.  Son indépendance s’est faite par étape. En effet, mon pays a galéré pour conforter une partie de son unité territoriale en « recollant les morceaux » d’un ensemble constamment homogène et cohérent brisé par le colonialisme:

  • 1956, départ de l’occupation française du centre du Maroc ;
  • Près d’un mois après, l’Espagne quitte le nord du pays ;
  • Même date, retour de la ville de Tanger à la mère patrie ;
  • 1958, récupération de la zone de Tarfaya (territoire limitrophe du « Sahara marocain »);
  • 1969, retour de l’enclave de Sidi Ifni, située au nord de Tarfaya ;
  • 1975, soit 6 ans après, récupération du Sahara marocain, en attendant de récupérer le reste. Parce qu’il y a encore un reste à récupérer n’en déplaise aux néocolonialistes : Sahara oriental occupé par l’Algérie, Sebta, Mélilia et les îles méditerranéennes encore sous occupation espagnole. Ceux qui croient que le conflit artificiel du Sahara va faire oublier aux Marocains de récupérer les autres parties encore occupées se trompent lourdement.

A cet égard, il serait utile de rappeler que, juste après le départ des troupes françaises et espagnoles du centre et du nord du Maroc, la valeureuse Armée de libération marocaine du sud a entrepris (en 1958) une vaste opération pour chasser les occupants espagnols du Sahara marocain. A pieds ou à dos de dromadaires et munis d’armes de fortune, les combattants de l’armée marocaine de libération ont réussi, en quelques jours, à balayer les espagnols hors du Sahara. Ils sont arrivés jusqu’au nord de ce qu’on appelle aujourd’hui Mauritanie. Encore présents en Algérie et en Mauritanie, les colonialistes français ont senti la menace de cette victoire qui allait ouvrir de nouveaux fronts contre leur présence au profit de la résistance algérienne qui se battait encore pour la libération de son pays.

Pour parer à toute menace potentielle, la France s’est, une nouvelle fois, ralliées à l’Espagne. Les deux pays ont décidé, ainsi, d’unir leurs forces pour faire échec aux ambitions de l’Armée de libération du sud et rétablir, ainsi, l’occupation espagnole dans la région du Sahara (opération écouvillon). Les deux pays se sont déjà alliés durant les années 20 pour combattre la résistance héroïque dans le Rif sous la direction de Abdedelkrim Khattabi.

Aussitôt, les membres de cette glorieuse Armée de libération (du sud), qui ont survécu à la riposte franco-espagnole aussi lâche que déshonorante pour ses auteurs, se sont dépêchés de quitter le territoire du Sahara avec leurs familles, par peur de représailles. Ils se sont installés juste au nord de ce territoire, c’est-à-dire au sud de la partie libérée du territoire marocain (villes de Tan Tan, Guelmim, Assa…). Depuis, la plupart d’entre eux avaient rejoint les Forces Armée Royales (FAR).

La même année (le 15 avril 1958), et sentant que sa présence dans la région n’était plus qu’une question de temps, les autorités espagnoles, dans le but de calmer le jeu et surtout de gagner du temps, ont décidé de quitter l’enclave de Tarfaya, territoire limitrophe du Sahara marocain. Onze ans plus tard, l’Espagne de Franco a rétrocédé une autre enclave : Sidi Ifni, à quelques 400 km plus au nord.

M. le député ;

L’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la résolution 1514 est arrivée au bon moment pour ouvrir une fenêtre d’espoir devant le Maroc, qui en a aussitôt, profité pour déposer son dossier, entamant ainsi un processus politique afin de récupérer son Sahara de manière pacifique.

A cette époque en Algérie, les Ben Bella, Boumediene et leurs acolytes venaient juste de quitter la ville d’Oujda, cité orientale du Maroc qui a accueilli et sponsorisé les résistants algériens pendant des années et où certains parmi eux sont nés, d’autres ont grandi grâce à la générosité, au soutien sans faille et aux sacrifices des Marocains. Ils venaient de quitter cette ville magnifique du Maroc, après le départ du colonialisme français de l’Algérie. Leur objectif était de prendre le pouvoir par la force des armes au risque de mettre leur pays, fraichement indépendant, en feu et en sang, provoquant ainsi un début de guerre civile qui a laissé des milliers de morts. Ainsi, ils ont réussi à chasser le gouvernement provisoire algérien légitime composé de civils, tout en engageant une chasse à l’homme impitoyable contre leurs nombreux opposants et en éliminant les personnalités compétentes susceptibles de leur faire de l’ombre (Mohamed Khider, Krim Belkacem …).

Il faut être naïf pour croire que la France est restée loin des intrigues de cette course vers le pouvoir en Algérie. Paris avait largement le temps de préparer son départ de manière à ce que ce pays lui reste éternellement soumis. Pour cela, elle a fait appel à ses fidèles pions qu’elle a malicieusement préparés justement pour accomplir cette mission.

Aidés par les services de renseignement français et par les nombreux traitres algériens à s’infiltrer au sein des maquisards (sous prétexte qu’ils ont fui l’armée d’occupation pour rejoindre leurs compatriotes qui se battaient contre l’occupation), les officiers algériens de l’armée française, des ignares totalement serviles, ont fini par prendre les commandes de la résistance algérienne juste avant l’indépendance de ce pays. C’est cette cinquième colonne, composée aujourd’hui de séniles, qui dirige actuellement ce pays au profit des intérêts de la métropole. Des félons qui ont commis des crimes inqualifiables contre leur propre peuple, pire que ceux commis par les paras français. Normal. Ils ont grimpé les échelons au sein de l’armée française, non par leurs compétences militaires, mais plutôt parce qu’ils ont donné la preuve irréfutable de leur aptitude infaillible à exécuter les tâches les plus ignobles contre les résistants de leur propre pays sans réfléchir et, surtout, sans poser de question.

Ce n’est, d’ailleurs, pas pour rien que les manifestants du « hirak » appelaient à la chute de cette « bande » de malfaiteurs, comme on les appelle en Algérie. Car, malgré ses énormes richesses, le pays se trouve aujourd’hui au bord de la faillite économique et sociale, au même titre que le Venezuela, parce que les pseudos généraux qui dirigent le pays d’une main de fer ont raflé la rente des hydrocarbures pour alimenter leurs comptes bien garnis dans les banques suisses et …françaises. Ce n’est un secret pour personne. Quant aux déclarations anti françaises qui jonchent leurs discours fantaisistes, tout le monde sait qu’il s’agit, en fin de compte, d’une entourloupette grotesque destinée à berner le peuple algérien pour lui faire croire que les «Chengriha» et consorts se «sacrifient» pour faire de leur pays la «Mecque des révolutionnaires» !!!

M. le député ;

Depuis l’éclatement du conflit du Sahara en 1975, les adversaires du Maroc tentent de falsifier les données historiques pour faire croire à l’opinion publique et aux décideurs politiques que le dossier du Sahara a été déposé devant la Quatrième commission de l’ONU (en 1963) par les séparatistes, alors qu’ils n’existaient même pas à cette époque. Car, jusqu’au début des années soixante-dix, la seule revendication de libération de ce territoire émanait du Maroc et du MAROC SEUL. Même l’Algérie de houari Boumediene appuyait cette revendication, du moins officiellement.

Au moment où le Maroc poursuivait son combat inlassable pour récupérer son Sahara, en soumettant ce dossier devant la quatrième commission de l’ONU en 1963, les dirigeants actuels du polisario étaient encore de simples gamins qui jouaient autour des casernes militaires marocaines où leurs pères travaillaient, en leur qualité d’anciens combattants de l’Armée de libération du sud et vrais patriotes qui avaient rejoint les FAR. C’est par la suite, au début des années soixante-dix, quand ils étaient étudiants à l’université de Rabat, qu’ils ont été imprégnés par l’idéalisme de l’extrême gauche qui dominait la quasi-totalité des campus du monde à cette époque. Les idées marxistes-léninistes, trotskystes, maoïstes, guevaristes… qui voguaient à l’époque n’ont pas manqué de toucher le milieu estudiantin marocain. Personne ne pouvait échapper, plus ou moins, à cette vague d’emballement. C’était la mode de l’époque.

Parmi les étudiants contaminés par ces idées gauchistes, une poignée d’étudiants MAROCAINS originaires du sud du Royaume, qui se sont laissés emporter, D’ABORD, par l’idéal révolutionnaire dont les combattants d’Amérique du sud portaient le flambeau sous l’impulsion du très charismatique Che Guevara. Au début, leur objectif se limitait à la libération du Sahara de l’occupation espagnole en tant que territoire marocain. C’est par la suite qu’ils se sont faits harponner par les services de renseignement algériens. Dans leur chevauchée irréfléchie, ils ont fini par se faire apprivoiser par le rêve «indépendantiste» que l’Algérie leur faisait miroiter. Ils ont donc basculé dans le piège funeste de la trahison de leur patrie, des liens d’allégeance séculaires qui ont toujours uni leurs ancêtres avec le trône marocain et des idéaux pour lesquels leurs parents se sont battus contre le colonialisme espagnol et qui vont se battre contre eux par la suite. Ils ont vendu leur âme à deux juntes putschistes des plus rétrogrades de l’époque: celle qui sévissait à Alger sous le joug de Boumediene et celle qui dominait en Libye sous la direction du colonel Kaddafi.

Cette soumission aveugle à deux juntes militaires implacables n’était pas du goût de tous les éléments du polisario, qui n’ont pas apprécié de passer sous le contrôle direct des services algériens. Si certains dirigeants de ce mouvement, désormais séparatiste, se sont sentis à l’aise dans leur rôle de pions après avoir  goûté aux délices du pétrodollar, du luxe de voyager en première classe et du confort des hôtels les plus en vue au monde, d’autres (près des deux-tiers des fondateurs du mouvement) se sont, subitement rendus compte de leur traitrise et n’ont pas tardé à se repentir, et ce en faussant compagnie à leur tontons macoutes algériens pour rejoindre leur patrie, le Maroc, où ils vivent en toute quiétude en participant à la gestion des affaires de leur pays, notamment au niveau de leur région.

M. le député ;

Beaucoup de gens oublient, cependant, de situer ces évènements dans leur contexte politique régional. Ces évènements sont déterminants pour comprendre, à mon humble avis, la focalisation soudaine des convoitises de trois pays voisins et leur acharnement subite dans un feu croisé d’attaques sans précédent, contre le Maroc, son intégrité territoriale et ses institutions. Leur objectif était clair : tenter d’achever la mission que les autorités d’occupation franco-espagnoles n’ont jamais réussi à accomplir durant près de 40 ans d’occupation, c’est-à-dire déstabiliser ce pays millénaire pour l’affaiblir, et ce en sapant ses constances, ses institutions et son intégrité territoriale et profiter, au passage, pour assouvir leurs convoitises hégémonistes.

Ainsi, la Libye où le colonel Kadhafi, qui venait juste d’accéder au pouvoir après un coup d’Etat militaire (1969), avait pour objectif de balayer toutes les monarchies du monde arabe. D’ailleurs, dès l’annonce de la première tentative de coup d’Etat en juillet 1971 au Maroc par des officiers de l’armée de terre, Kaddafi, naïf qu’il était, s’était ouvertement rangé des côtés des mutins en leur exprimant son soutien. Suite à l’échec de la deuxième tentative de Coup d’Etat (1972), Kadhafi avait opté pour le recrutement de volontaires qu’il a entraînés avant de les envoyer (en 1973) au Maroc, via et avec la complicité directe de l’Algérie, dans le but de créer, en vain, des foyers révolutionnaires dans les montagnes de l’Atlas, à l’instar des focos qui étaient encore en activité en Amérique Latine.

 Profitant des évènements malheureux que traversait le Maroc, le général Franco a profité, lui aussi, de cette situation pour s’offrir le Sahara en mettant le Maroc devant le fait accompli. C’est dans ce but qu’il avait annoncé son intention d’organiser un référendum factice pour créer un pseudo Etat au Sahara à la solde de son pays.

Croyant que le régime marocain était chancelant suite à ces évènements, les dirigeants algériens, lâches comme ils sont, ont profité, à leur tour, de l’occasion pour s’attaquer ouvertement au Royaume. En plus d’assouvir leurs sentiments de vengeance nés de la cinglante défaite de la guerre des sables en 1963 qu’ils ont eux-mêmes provoquée, ils n’avaient jamais caché leur désir d’avoir une fenêtre sur l’Atlantique et de changer le régime marocain (garant de la stabilité et de la pérennité du pays), afin de le remplacer par un régime des colonels à l’instar de leur pays, de la Libye de Kadhafi et de la Syrie de Hafez al-Assad.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le régime «révolutionnaire»!!! de Boumediene (Algérie), le régime «panarabe» de Kadhafi (Libye) et le régime fasciste de Franco ont tous fait le même calcul, selon lequel la «situation politique au Maroc était instable et il suffit de secouer un peu le pouvoir en place, fragilisé par ces évènements, pour le faire chuter» !!!

Les dirigeants de ces trois pays, tous des militaires abrutis (avec mes respects pour les vrais militaires) qui se sont accaparé le pouvoir par la force des armes, ont fait montre d’une naïveté politique grotesque et d’une ignorance lamentable de la maturité du peuple marocain et, surtout, de l’enracinement de la monarchie et du sentiment national au Maroc. Ils se sont trompés sur toute la ligne. En essayant de porter atteinte à l’intégrité territoriale de mon pays en créant, de toutes pièces, l’affaire du Sahara, ils ont provoqué ce sursaut national propre aux seules Nations nobles et séculaires : celui qui permet de dissoudre toutes les divergences pour unir l’ensemble des composantes d’un peuple autour de leur Souverain afin de faire face au danger extérieur. Une sorte de boomerang qui s’est retourné contre eux.

En effet, cette expérience a montré, une nouvelle fois, que les Marocains peuvent être en divergence totale sur tous les sujets, mais quand les intérêts supérieurs de la Nation sont menacés, ils laissent leurs désaccords de côté pour faire front commun contre d’éventuels menaces ou défis. C’est la solidité de ce socle qui explique le fait que tous ceux qui ont essayé de se frotter à mon pays ont fini inévitablement par le payer très cher. L’histoire est là pour le confirmer.

C’est dans ce climat fortement sensible pour le Maroc que le problème du Sahara est né : deux tentatives de coups d’Etat et une tentative de rébellion armée, en plus de relations tendues entre le pouvoir en place et l’opposition politique interne. Et c’est dans cette ambiance que des jeunes Marocains originaires des régions du Sud, qui poursuivaient leurs études supérieures à l’université de Rabat, ont entamé une série de contacts avec les responsables politiques marocains (ils ne sont pas allés ailleurs) dans le but de les inciter à prendre des initiatives pour mettre fin au colonialisme franquiste au Sahara.

Il est fort important de souligner que les auteurs de cette initiative sont originaires des REGIONS DU SUD, et pas seulement au Sahara marocain (territoire contesté), car la plupart d’entre eux sont originaires des zones sud non contestées. Beaucoup de personnes malintentionnées «oublient» de le souligner et font semblant d’ignorer qu’une grande proportion des dirigeants du polisario n’ont rien à voir avec le territoire contesté du Sahara. Aujourd’hui encore, les éléments les plus influents au sein de ce mouvement séparatiste sont algériens et mauritaniens qui ont été choisis par les services algériens pour leur soumission totale aux ordres d’Alger. A titre d’exemple, votre ami Oubi Bouchraya Bachir, qui représente le polisario auprès de l’Union européenne, est un citoyen mauritanien. Il est né dans la ville minière mauritanienne de Zouerate. Et pourtant, il parle au nom des Sahraouis sans que personne ne conteste cette intrusion.

Après tout, le polisario est un groupuscule hétérogène composé de quelques sahraouis, dont la plupart sont algériens et mauritaniens qui accaparent la direction (de façade) du mouvement. Quant à la milice armée, elle est constituée de séquestrés sahraouis et de soldats algériens. Il suffit pour ces derniers de changer l’uniforme militaire algérienne par une tenue sahraouie. Difficile, dans ce cas, pour des visiteurs, et même pour les casques bleus de l’ONU, de remarquer la différence.

Durant la guerre qui a secoué la région durant les années 70 et 80, l’armée marocaine se battait, entre autres, contre des soldats algériens, entrainés et encadrés par des experts cubains. Selon les témoignages de militaires marocains présents depuis le début de ce conflit sur le terrain, les premières balles essuyées par l’armée marocaine au Sahara provenaient de soldats algériens et non sahraouis.

Il n’y a pas mieux, comme preuve éclatante, que les centaines de prisonniers de guerre algériens, qui ont été capturés par l’Armée marocaine, avec à leur tête votre cher ami, le général Chengriha, qui dirige actuellement l’Algérie d’une main de fer et qui consacre des budgets énormes pour acheter la conscience de mercenaires afin de prendre la parole à sa place dans les grands forums internationaux.

D’ailleurs, les observateurs les plus avisés ne cessent de se poser cette question : pourquoi ce malade mental voue cette haine viscérale à l’égard du Maroc ? La réponse est simple : Chengriha a été capturé, comme une poule mouillée, par les valeureux soldats marocains lors de la bataille d’Amgala en 1976 (en plein territoire marocain), lorsque le président algérien Boumediene a envoyé l’élite (!!!) de son armée pour tenter de prendre « sa part » (sic) du Sahara marocain. Au lieu de revenir à Alger avec les clés d’une fenêtre algérienne sur l’Atlantique, les militaires de Boumediene ont reçu une raclée humiliante, laissant derrière eux des centaines de prisonniers, dont notamment Chengriha. Voilà ce qui explique l’attitude maladive de ce détraqué à l’égard du Maroc.

M. le député ;

Qu’est-ce qui peut bien pousser des mercenaires étrangers au Sahara à s’agiter pour exprimer des revendications sur un territoire avec lequel ils n’ont aucune relation. La réponse est toute simple : ils veulent profiter de la manne des pétrodollars algériens et des aides humanitaires qui se déversent à flot au profit des opportunistes de tout bord qui font preuve de capacités à dénigrer le Maroc et saper son intégrité territoriale. C’est aussi simple que ça. C’est ce qui explique, également, le fait de trouver des arrivistes européens (espagnols, italiens, belges et français notamment) qui ont pratiquement fait carrière avec les services de renseignement algériens, sous couvert de défendre le « droit du peuple sahraoui » à je ne sais quoi. Après tout, c’est un emploi très simple et fort bien rémunéré : il suffit d’agiter le torchon des séparatistes du polisario ou beugler devant un micro en lisant quelques lignes rédigées préalablement par lesdits services.

A titre d’exemple, je vous confie quelques extraits d’un témoignage accablant livré au magazine «Jeune Afrique» (édition du 30 novembre 2022), par l’ancien pseudo «ministre et ambassadeur» séparatiste, Haj Ahmed Barikallah, qui a fini par quitter le polisario, sans pour autant rejoindre le Maroc. Voici un extrait de ce témoignage:

«En tant que ministre, j’étais responsable de la coopération décentralisée, c’est-à-dire de la récupération de toutes les aides destinées au polisario qui provenaient, non pas de gouvernements centraux, mais des municipalités, des régions, des organisations non gouvernementales, des centrales syndicales, des organisations humanitaires de pays comme l’Espagne, la Norvège, la Suède, l’Afrique du Sud, l’Italie… Cela représentait des sommes importantes. En Espagne, par exemple, la coopération décentralisée peut atteindre 40 millions de dollars par an…  C’est ce qui m’a poussé à présenter ma démission au bout de six mois, le 5 mai 2012, car je ne pouvais pas accepter de voir les réfugiés dans les camps souffrir pendant que les aides bénéficiaient surtout aux hauts cadres du polisario, qui se servaient au passage pour financer leur train de vie et celui de leur famille, qu’ils envoient vivre en Europe, où ils achètent des maisons, pendant que le peuple endure des conditions de vie et sanitaires totalement indignes. Et le pire, c’est que je devais rédiger des rapports le plus souvent faussés pour les ONG et pour les autres donateurs pour justifier l’utilisation des aides. Bien sûr, j’en avais fait part à Abdelaziz, mais sans résultat».

«… Il faut être pistonné pour pouvoir accéder à des études supérieures. La plupart des médecins sahraouis qui ont été formés sont des fils et des filles de dignitaires qui sont les seuls à accéder aux bourses d’études… Avec le polisario, il faut du piston pour tout et n’importe quoi : étudier, avoir un passeport, circuler librement… ». https://www.jeuneafrique.com/1395678/politique/sahara-occidental-de-dakhla-a-tindouf-comment-je-suis-devenu-separatiste/

M. le député ;

Dans votre intervention devant la Quatrième commission des Nations unies, vous avez affirmé : « Aujourd’hui, alors que la guerre frappe l’Ukraine, et que la plupart des Etats membres ont décidé de punir la Russie, qui a violé le droit international, une fenêtre historique et diplomatique s’ouvre pour faire respecter ce droit dans tous les conflits. La méthode appliquée à la Russie doit créer un précédent. Des résolutions doivent être accompagnées de sanctions appliquées. Désormais, plus de retour en arrière ne doit être possible. La géométrie variable dans l’application du droit international et des sanctions n’est plus acceptable. Si la Russie est durement sanctionnée pour retourner sur le droit chemin, elle doit en être de même pour tous les autres Etats, sans quoi, cela saperait la crédibilité des Nations unies et, donc, du droit international ».

La langue française n’est pas ma langue maternelle, mais le peu de vocabulaires que je connais me pousse à croire que vous ne mesurez pas le sens des mots que vous utilisez pour répandre des contre-vérités flagrantes. Je suis sûr que vous n’êtes même pas conscient de la bêtise que vous avez commise quand vous avez affirmé que « la PLUPART des Etats membres de l’ONU ont décidé de punir la Russie… » !!! Car, sur le terrain, on constate que la grande majorité des pays n’ont aucun grief contre la Russie. Au contraire, l’essentiel des gouvernements à travers le monde n’apprécient point l’attitude arrogante et méprisante des pays occidentaux à l’égard de ce pays, menaçant ainsi la paix et la stabilité de toute la planète et provoquant une crise économique et sociale dévastatrice. De même, personne ne comprend le « suivisme » aveugle des pays européens à la politique agressive et franchement provocatrice des Etats unis contre la plus grande puissance nucléaire du monde. Vous savez mieux que quiconque que, même au sein de l’union européenne, il n’y a pas unanimité sur cette politique belliqueuse.

Alors, s’il vous plait, arrêtez de raconter vos « bobards » en voulant nous faire croire que « la plupart des Etats … ont décidé de punir la Russie »… parce que ce n’est pas vrai… et vous le savez très bien.

Personnellement, je n’ai pas de sympathie particulière avec la Russie, mais en tant que citoyen neutre, je trouve l’attitude des occidentaux à l’égard de ce pays agressive, irresponsable et particulièrement dangereuse et écœurante. Je suis certain que ce sentiment est partagé par la majorité des gouvernements et des centaines de millions de personnes à travers la planète.

Il y a quelques années, vos pays faisaient mieux. Lorsque quelques pays occidentaux hégémonistes, pour ne pas dire impérialistes, avaient décidé de détruire l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie ou la Lybie, vos politiciens et vos médias répétaient sur tous les toits du monde qu’ils ne faisaient qu’appliquer une décision de la « communauté internationale » (sic), alors que la quasi-totalité des pays du monde condamnaient ces agressions destructrices et si injustes.

Pourquoi les Etats unis et l’union européenne tiennent absolument à intégrer l’Ukraine au sein de l’OTAN ? Que viennent faire les troupes américaines aux portes de la Russie, loin de leur pays de près de 10 milles km ? (Que font les troupes américaines en mer de Chine ?) Vous croyez franchement que la Russie allait rester les bras croisés en voyant l’OTAN pointer ses missiles en Ukraine, aux portes de Moscou ? Accepteriez-vous, en France, que cette même Russie utilise le territoire belge, par exemple, pour pointer ses missiles sur votre pays ? Vous croyez sérieusement qu’avec vos embargos et vos menaces vous allez pouvoir faire fléchir un si grand empire comme la Russie et le ramener sur le «droit chemin» comme vous le prétendez?!!!

Mon humble expérience dans la vie m’apprend que lorsqu’un politicien occidental (notamment français) parle, il faut s’attendre à tous les dérapages ridicules. Dans ce cadre, comment osez-vous affirmer que «la géométrie variable dans l’application du droit international et des sanctions n’est plus acceptable» ?

Si vous êtes vraiment convaincu de votre affirmation, comment vous expliquez votre silence, aussi bien honteux que complice, ainsi que celui de vos amis occidentaux à l’égard des crimes commis quotidiennement par l’entité sioniste contre le peuple palestinien ? Comment expliquez-vous les agressions lâches de ces mêmes occidentaux contre des pays souverains comme l’Irak, la Syrie, la Libye… ? Où étiez-vous quand Bagdad, Damas, Tripoli croulaient sous les bombes des occidentaux (avec la participation active de la France) et souffraient d’embargos étanches, qui empêchaient l’entrée même de médicaments et de lait pour bébés ? Où étaient vos prétendues « valeurs universelles » empreintes d’«humanisme» de façade ? Où étiez-vous lorsque les services occidentaux supervisaient les lâches assassinats de Saddam Houcine et Kadhafi ? Aujourd’hui, les français eux-mêmes reconnaissent que c’est bien un commando de la DGSE (renseignements français) qui a assassiné Kadhafi. https://www.lemediatv.fr/emissions/2023/magot-de-la-dgse-kadhafi-francafrique-la-face-cachee-de-lespionnage-francais-iLQqbfujQMyK_b8WFuFFIg

Où est le droit international dans tout ça ? Où se situe la géométrie variable et la politique des deux poids/deux mesures à votre avis ? Où est-ce que vous vous situez personnellement dans toutes ces affaires mafieuses. Dans ces crimes contre l’humanité. Des crimes de guerre qui nécessitent la traduction des plus hauts responsables occidentaux, notamment français, devant le tribunal pénal international ?

M. le député ;

Après cette salve de menaces mijotées à une sauce piquante de contrevérités, vous glissez directement dans la morale en prétendant vouloir « ramener la Russie sur le droit chemin » !!! (sic). Cependant, vous avez oublié de nous expliquer ce que vous attendez, vous occidentaux, des autres pour être sur le « droit chemin », sachant que lorsque ces derniers font la même chose que vous, ou même moins, ils deviennent des hors la loi.

La seule façon d’être sur le « droit chemin », à votre avis, est que les autres, tous les autres, doivent baisser la tête, se déculotter et se laisser plumer par la dernière fripouille de vos occidentaux. C’est comme ça que vous voyez les choses. Une vue pathétique et misérable que même les minus les plus stupides de l’univers ne peuvent tolérer et encore moins accepter.

Je ne pense pas que votre mémoire soit courte à ce point, mais vous faites semblant d’oublier qu’en octobre 1962, le monde a frôlé une guerre nucléaire généralisée lorsque vos anciens camarades de l’Union soviétique ont tenté d’installer des rampes de missiles sur le territoire cubain, à près de 200 km des côtes américaines ? Alors, pourquoi les américains veulent se permettre aujourd’hui ce qu’ils ont refusé en 1962, allant jusqu’à brandir la menace nucléaire, synonyme de l’extinction de toute trace de vie sur cette terre ?

Pourquoi vous persistez, en tant qu’européens, à vous impliquer aveuglément dans la politique agressive de Washington partout dans le monde ? Sans doute parce que vous ne vous sentez pas capables de vous défendre, seuls comme de grands garçons, et ce malgré votre nombre, votre technologie, vos richesses… Dans ce cas et si vous vous sentez si vulnérables, pourquoi vous cherchez toujours à faire des dégâts partout où vous passez ? A faire du mal aux autres et à voler leurs richesses ? Pourquoi vous ne « foutez pas la paix » aux autres, c’est-à-dire à l’humanité toute entière qui en a marre de votre voracité ?

M. le député ;

Là où vous m’avez personnellement impressionné c’est lorsque vous avez parlé du « droit international » violé, selon vos dires, par les vilains Russes !!! Franchement, j’ai failli pleurer de chagrin. En vérité, je ne sais pas si je dois vous maudire ou avoir pitié de vous. Est-ce qu’à ce point vous êtes atteint de cécité ?

C’est quoi le « droit international » d’après vous ? C’est un rouleau de textes rédigés par les éléments occidentaux les plus chauvins pour servir les intérêts de leurs pays … aux dépens des autres. Des textes que vos gardiens du temple ont fini par sacraliser et universaliser avant de les imposer, telle une épée de Damoclès, sur la nuque de chacun des mortels. Une massue pour tabasser les pays rebelles (chez vous on les appelle « pays voyous ») et un outil adéquat pour faire chanter les récalcitrants. Chaque mot de ce rouleau ne peut être interprété, par les décideurs occidentaux, qu’en faveur de leurs intérêts et de personne d’autres. Même quand les autres ont raison, c’est toujours l’occidental qui a le dernier mot. La seule interprétation valable est celle faite par les occidentaux. Jamais aucune personne en litige avec une partie occidentale, et aussi juste que puisse être sa cause, n’a réussi à avoir raison en ayant recours à ce « droit » tordu qui n’a rien de droit.

Ainsi, et à cause des interprétations sur commande de ces textes, des pays ont été divisés, morcelés, d’autres ont subi des embargos criminels, des chefs d’Etats souverains ont été arrêtés comme de vulgaires criminels et jetés en prison, d’autres ont purement et simplement été exécutés…, alors que les vrais criminels sont des décideurs occidentaux voraces et irresponsables, qui ont toujours été protégés par ces mêmes textes ridicules.

La vérité est que ce sont les plus forts qui appliquent, encore et toujours, la loi qu’ils ont eux-mêmes mise en place pour assouvir leurs velléités, tout en étant protégés, exactement comme on le faisait il y a des siècles. La seule chose qui a changé est la forme. Aujourd’hui, cette « loi du plus fort » a été emballée dans un papier plus présentable. Ainsi, on a mis en place l’ « ONU » qui donne à chacun de ses membres le droit de choisir la sauce dans laquelle il veut être mangé par les 5 membres permanents du conseil de sécurité, la cour internationale de justice, la cour pénale internationale, le haut-commissariat aux droits de l’homme (on ne sait pas encore de quel genre d’homme il s’agit), … et d’autres organes qui obéissent tous à la même télécommande occidentale. A une époque où on parle sans cesse d’égalité, de quel droit cinq pays se sont arrogés le pouvoir de se situer au-dessus des autres et de décider ce que ces derniers doivent ou ne doivent pas faire ?

Suivre, deuxième partie : Epauler le criminel pour stigmatiser la victime

- Advertisment -