dimanche 8 septembre 2024

Bouhired insultée par Naïma Salhi: Jusqu’à quand l’impunité ?

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Parce que l’icône de la Guerre de libération nationale Djamila Bouhired, reconnue et célébrée partout dans le monde, s’est rendue en Kabylie pour assister au festival culturel Raconte-Art qui s’y déroulait, Naïma Salhi l’a traitee de traîtresse, franchissant, encore une fois, les limites du tolérable.

 

Après avoir défrayé la chronique dans le sillage du débat suscité par l’officialisation de la langue amazighe, ayant alors déclaré qu’elle égorgerait sa fille si celle-ci venait à apprendre Tamazight, la voilà qui franchit de nouveau les frontières de l’innommable.

En insultant Djamila Bouhired et étant entendu la raison invoquée et le contexte dans lequel elle le fait, la députée islamiste, à la tête d’un pseudo-parti politique, commet deux crimes aussi intolérables l’un que l’autre et qui relèvent tous les deux de la Justice.

En s’en prenant à la grande moudjahida, elle s’attaque à un symbole incontesté de la révolution ; et, en déclinant les raison de son agression, elle ne fait rien moins que présenter la Kabylie comme un territoire ennemi, attentant ainsi à l’unité nationale, faisant encore une fois étalage de sa haine empreinte de racisme.

Les deux crimes sont aussi graves l’un que l’autre et ne peuvent rester impunis. L’Assemblée populaire nationale où elle siège comme députée ne peut pas éternellement se confiner dans un silence inexplicable face aux dépassements condamnables et itératifs d’une de ses membres.

La Justice est quant à elle en droit –elle en a même le devoir- de s’autosaisir de l’affaire et de sévir avec la plus grande rigueur de la loi. La militante islamiste doit payer et son parti devrait être dissous par la force de la loi.

C’est le minimum qui puisse être attendu des autorités, sans quoi le commun des citoyens ne comprendrait plus ce laxisme inacceptable face à des énergumènes qui insultent, sans coup férir, les héros et les martyrs de la Révolution. Aujourd’hui c’est Djamila Bouhired, hier c’était Abane Ramdane. Jusqu’à quand l’impunité ?

 Source: Algériemondeinfos

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